La piscine extérieure sur le toit des abattoirs, ça reste jouable: le bâtiment sera renforcé
La piscine à l’abattoir d’Anderlecht pourra être construite. La Région bruxelloise accorde en effet un subside pour renforcer la structure du nouveau bâtiment Manufakture. Mais rien n’est encore gagné.
Publié le 24-02-2022 à 14h13
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Une étape supplémentaire est franchie en vue de l’aménagement définitif d’une piscine à ciel ouvert en Région bruxelloise, a annoncé jeudi le secrétaire d’État à l’Urbanisme, Pascal Smet.
Selon celui-ci, le gouvernement Vervoort a donné son feu vert au principe d'un subside d'investissement de 2.127.000 euros pour renforcer la structure du futur entrepôt Manufakture, sur le site de l'Abattoir d'Anderlecht, et l'acquisition d'un droit réel sur le toit du futur édifice en vue d'y construire une piscine à ciel ouvert dans le cadre d'une association public-public.
Ce financement s’ajoute à un investissement d’un maximum de 1,8 million d’euros programmé par la Commission communautaire flamande pour ce renforcement.
Le permis d’urbanisme pour l’entrepôt Manufakture a été délivré jeudi. Il est avant tout destiné à permettre à l’abattoir actuel et aux grossistes de continuer leurs activités dans l’espace urbain, et de conserver les emplois qu’ils procurent.
La piscine: c’est pas encore gagné
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Le bâtiment Manufakture lui-même se compose de deux duplex empilés. Deux grandes loggias ont été placées sur le côté nord du bâtiment, faisant référence à l’échelle industrielle du site. De ce côté se trouvent la fonction agro-alimentaire et les bureaux associés, activant la façade. Le toit est conçu comme une grande pergola, créant un dialogue avec les vérandas Foodmet opposées.
La construction de la Manufakture débutera dans les mois à venir.
Le bâtiment sera inauguré au printemps 2024. Il est financé en partie par des fonds européens FEDER.
Les étapes suivantes seront: négocier le droit réel sur le toit, trouver le financement de la construction et exploitation de la piscine et lancer un marché DBFM pour trouver le partenaire privé qui devra concevoir, construire, entretenir et exploiter le complexe aquatique.
Le projet est estimé à quelque 17, 5 millions d’euros hors TVA.