50 détenus à Meise? "Ça nous fait l’effet d’une bombe"

La commune de Meise ne veut pas d’une maison d’arrêt dans l’ancien hôtel Falko. Le ministre fédéral de la Justice Vincent Van Quickenborne y prévoit 50 places.

50 détenus à Meise? "Ça nous fait l’effet d’une bombe"
L’ambition est de créer 50 places pour des détenus dans cet ancien hôtel. ©Google Street View

Le ministre fédéral de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) veut inaugurer une nouvelle maison de détention dans le bâtiment Falko à Wolvertem (Meise), en Brabant flamand. L’information est donnée mardi par Het Nieuwsblad et confirmée par le cabinet du ministre. Les plans se heurtent cependant à l’incompréhension des autorités communales.

Le bâtiment Falko est un ancien hôtel quatre étoiles avec actuellement 45 chambres. Le ministre Van Quickenborne veut y loger 50 détenus. Il s’agit de détenus condamnés à une peine maximale de trois ans. En les plaçant dans une maison d’arrêt de moindre envergure au lieu d’une prison, le risque de récidive diminue, précise le cabinet du ministre.

Le projet ne plaît guère à la bourgmestre Gerda Van den Brande (N-VA). Selon elle, l’ouverture d’une maison de détention suscite l’incompréhension dans la commune. "Cela nous fait l’effet d’une bombe. Une maison comme celle-ci ne cadre pas avec notre commune rurale. Il y a aussi trop peu de places de stationnement, et trop peu de liaisons en bus ou en train. Une maison de détention s’intègre mieux dans une zone urbaine, où Il y a aussi des emplois pour les détenus".

Le cabinet du ministre Van Quickenborne annonce de son côté que des informations complémentaires seront fournies au conseil communal concernant le nombre de places de stationnement. "Nous voulons donner toutes les chances au dialogue."

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