Meilleure friterie belge: on se bouscule et on roule jusqu’à 1h30 pour aller chez "King Snack" à Neufchâteau (vidéo)
Classée friterie belge numéro 1, "King Snack", à Neufchâteau, n’est effectivement pas un banal fritkot.
Publié le 03-02-2022 à 18h11 - Mis à jour le 03-02-2022 à 18h17
Quand on a fixé le rendez-vous avec le patron de "King Snack", classée friterie numéro 1 par le site les-friteries.com, on l'a prévenu qu'on était particulièrement exigeant en la matière, qu'on était de grands amateurs de frites. Sa réponse pleine de bonne humeur a fusé: "J'en mange midi et soir depuis 10 ans, donc on devrait bien s'entendre".
Malgré ce régime quotidien pour le moins osé, Romain Durré (31 ans) a un physique qui rendrait presque jaloux le redoutable tennisman bulgare Grigor Dimitrov, à qui il ressemble limite comme deux gouttes d'eau, soit dit en passant.
Assez parlé de tennis, revenons à la frite.
Énormément de gens viennent goûter, même de très loin
Est-ce que ça a changé quelque chose, cette place de numéro 1 récoltée par la friterie installée au 22 de la rue Franklin Roosevelt à Neufchâteau? "Oui, on a quand même énormément de gens qui viennent goûter, même de très loin. J’ai encore eu hier (mercredi) des gens qui ont fait 1h30 de route, ça nous fait forcément super-plaisir parce qu’en plus ils retournent très satisfaits. C’est chouette de pouvoir faire découvrir notre friterie à des gens venant de plus loin que Neufchâteau et de voir que les produits plaisent."
Le futur papa l’avoue, il a été particulièrement surpris par un tel engouement autour de son fritkot, lorsqu’il a vu les résultats du vote organisé par les-friteries.com.
"On a quand même été assez surpris, surtout qu'on est une petite ville par rapport à Bruxelles et d'autres villes plus importantes de Belgique, et on a malgré tout récolté 1.800 voix! Ça nous fait super-plaisir de voir que la clientèle nous remercie de cette façon-là", sourit le sosie chestrolais de Dimitrov.
On privilégie un cadre assez sympa
Quelle est la recette de "King Snack" et de son sympathique patron?
"On n'a pas vraiment de secret. On essaye de se démarquer des autres de plusieurs façons. Chez nous, on privilégie un cadre assez sympa", estime-t-il. À raison, tant son fritkot présente une déco pour le moins soignée. Quand on franchit le seuil de la porte, c'est dans un resto qu'on entre, pas dans une banale friterie. Et sur le plateau, le chef envoie des produits qu'il connaît, à l'instar de ses boulettes et ses hamburgers, les spécialités de la maison. Sans oublier la base, forcément: des frites fraîches, cuites dans une huile végétale, pour cultiver leur légèreté.