Une policière frappe l’ex de son homme: "Cette femme mérite de mourir"
Elle a attrapé la victime en tenaille, l’a saisie par les cheveux et frappée de plusieurs coups de poing
- Publié le 12-01-2022 à 11h05
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Une policière a bénéficié d’une suspension du prononcé de trois ans devant le tribunal correctionnel de Liège pour avoir violemment agressé l’ex-compagne de son petit ami dont elle était en train de se séparer. Les coups étaient particulièrement violents puisque la victime souffrait d’une blessure à l’arcade sourcilière gauche, elle portait des traces de sang sur le visage et des rougeurs derrière l’oreille droite. Elle souffrait également d’une commotion cérébrale. Selon l’expert médecin légiste, la victime a subi une incapacité de travail de plus de quatre mois. Les faits se sont produits le 10 septembre 2020, à la terrasse d’un restaurant Liégeois. La victime était serveuse à l’endroit. Lorsqu’elle a vu arriver la policière, elle ne s’est pas méfiée.
Cette dernière est arrivée calmement avant de violemment agresser la serveuse. Elle l’a attrapée et maintenue avec une clé de bras comme on l’apprend aux policiers pour maintenir un suspect en respect. Elle en a ensuite profité pour lui porter plusieurs coups de poing. Ce sont des clients et un serveur qui ont dû intervenir pour mettre fin à cette scène. Ensuite, l’agresseur a déclaré que “Cette femme mérite de mourir.” Une phrase qui prend une autre tournure lorsque l’on sait que la personne qui l’a proférée est habituellement armée… “ Je revenais du restaurant, j’avais consommé de l’alcool, mais je n’étais pas ivre”, a déclaré la policière lors de la première audience consacrée à son affaire. “J’avais bu un ou deux verres de vin en mangeant. Je n’étais pas censée rentrer là-bas parce que nous étions déjà un peu séparés.”
La prévenue a expliqué les faits. “Mon père m’a déposé devant le restaurant puis il s’est passé ce qu’il s’est passé. La vie continue pour moi, je sais que je vais être punie. J’ai déjà été sanctionnée sur le plan disciplinaire.” Le tribunal a tenu compte du fait qu’il s’agissait d’un fait ponctuel, mais grave. Le juge a aussi souligné qu’il était nécessaire d’accorder à la revenue une mesure de nature à favoriser son amendement sans entraîner son déclassement professionnel. Le tribunal a désigné un expert qui devra déterminer les séquelles de la victime.