VIDÉO | Liège: 170 000 tonnes de déchets des inondations à évacuer et traiter
Les travaux d’évacuation des déchets des inondations, entassés sur 3 sites, ont commencé cette semaine.
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Publié le 14-10-2021 à 18h41
Après les inondations qui ont frappé la Wallonie mi-juillet, les nombreux déchets charriés par les eaux en furie avaient été amassés sur un tronçon fermé de l’A-601. Aussi sur deux autres sites, à Wandre et à Engis.
Rien que sur l’A-601, ce sont plus de 100 000 tonnes qui ont été entassées. Et 35 000 tonnes pour chacun des autres sites.
Le travail est colossal, d’autant que de nouveaux déchets sont encore amenés chaque jour (voir ci-dessous).



Caroline Charlier (Spaque): «Sur le site du Wérihet, à Wandre, une grande partie des déchets a déjà été emportée. Le chantier débutera d'ici fin octobre à Engis». Et depuis quelques jours, les camions affluent également sur cette portion désaffectée de l'A-601 pour emporter des déchets les plus divers: tout ce que contenaient les milliers de maisons touchées par les inondations mais aussi des arbres entiers, des gravats,…

70% recyclés
La Spaque espère pouvoir recycler et valoriser 70% de ces déchets (bois, métal plastique…). Le reste sera reconverti en source d’énergie, autrement dit incinéré. Normalement, il ne devrait pas y avoir d’enfouissement en décharge. Une bonne partie de ces déchets est emportée vers les centres de traitement par voie d’eau. C’était une volonté de la Région.
Ce chantier va durer assez longtemps: «Pour le site de Wérihet, tout doit être terminé pour le mois d'octobre. Décembre pour Engis. Par contre, pour l'A-601, il faudra compter au moins 9 mois de travail.»

On continue d’entasser
Si d’un côté de l’A-601, les camions emmènent les déchets vers les centres de traitement, de l’autre côté, ils en apportent de nouveaux.
Caroline Charlier: «Tous les jours, des dizaines de camions apportent encore des déchets récoltés dans les rues des différents villages sinistrés.» Sans parler des lits des rivières qui doivent encore être nettoyés. Il suffit de traverser Pepinster ou Chaudfontaine pour se rendre compte de la quantité de déchets les plus divers qui doivent encore être évacués.
Des villages où parfois la population peut avoir un sentiment d’abandon. L’hiver approche, beaucoup de maisons ne sont toujours pas habitables. Et les communes ne suivent pas à trouver des logements alternatifs.
