Un mois après, à Chênée, certains se sentent déjà oubliés : « Les autorités ? On ne les voit pas »

Un mois après les terribles inondations qui ont frappé la Belgique, certains se sentent déjà oubliés, à Chênée notamment.

Mathieu Golinvaux

Si dans les petites rues de Chênée, en périphérie liégeoise, le calme semble être revenu depuis quelques jours, le combat est encore loin d'être gagné. Un mois après les inondations, les rues ont peu à peu retrouvé leur état d'avant sinistre, par contre, derrière les murs et les façades tout ou presque reste à faire ou plutôt à refaire. Peu à peu, la petite bourgade liégeoise s'est pourtant transformée en une sorte de ville fantôme. On ne croise plus grand monde. «Beaucoup de gens préfèrent ne pas revenir pour l'instant, raconte Philippe, un habitant du quartier, depuis le pas de sa porte. Maintenant que les maisons ont été vidées, il n'y a de toute façon plus grand-chose à faire. Attendre que tout ça sèche et puis il y a le ballet des experts évidemment.»

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