VIDÉO | Gouvy is groovy again
Après un an d’absence, le Gouvy Jazz & Blues Festival était de retour ce week-end. Malgré les mesures sanitaires, l’ambiance y était.
Publié le 08-08-2021 à 21h44
«Gouvy is groovy again», voilà comment aura pu s'exprimer le connu et reconnu saxophoniste américain Johnny Griffing pour cette 41e édition du Gouvy Jazz & Blues Festival.
Après une année d’absence, la ferme de la Madelonne, située à Sterpigny (Gouvy), a pu accueillir son événement phare ce week-end.
Des centaines de personnes étaient présentes pour acclamer la vingtaine de groupes qui est montée sur les deux scènes: la grande, située dans le chapiteau au fond du site, et une plus modeste, baptisée «Scène Henri Vestine».
Et pour ceux moins friands de l’ambiance boueuse chère aux fervents festivaliers, les concerts étaient retransmis en direct dans la Taverne du Chat qui Fume. L’événement n’a pas été épargné par la météo capricieuse, mais les averses n’ont pas refroidi les participants. C’était d’ailleurs la première fois en 41e édition qu’il pleuvait durant le festival.
La programmation était consacrée au jazz le samedi et au blues le dimanche. La soirée du vendredi était tombée à l’eau afin d’alléger le travail de l’organisation, déjà bien occupée avec les mesures sanitaires.
Une affiche de tous les horizons
Les visiteurs étaient ravis de retrouver l’atmosphère festivalière de ce lieu unique.
On profite du concert, on mange sur le pouce et on s’assoit quelques minutes pour partager un verre, des anecdotes et une passion commune pour la musique. En passant de chapiteau en chapiteau, on entend parler français, néerlandais, anglais, allemand et des langues parfois inconnues.
Ce multiculturalisme se retrouve aussi sur scène. Plusieurs groupes belges étaient à l’affiche comme Benni, artiste de Vielsalm, Dissidence Blues ou The Boogie Beasts. De bons musiciens, il y en a en Belgique, mais aussi ailleurs. La programmation se veut donc internationale, avec des groupes proches de chez nous, comme les Français de Little Mouse & the Hungry Cats, mais de plus loin aussi, comme les Finlandais d’Erja Lyytinen et l’Italo-Américain Big Daddy Wilson Blues Quintet, qui a clôturé le festival.
Une hâte pour festivaliers, artistes et organisateurs: se retrouver pour la 42e édition, sans les mesures de distanciation, pour refaire la fête comme avant.