Une piscine intercommunale pour Éghezée, La Bruyère, Fernelmont
Trois des cinq Communes ont décidé de continuer le projet d’une piscine intercommunale.
Publié le 10-06-2021 à 06h00
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Depuis 2019, les Communes de Gembloux, Éghezée, Fernelmont et La Bruyère discutent du projet d’une piscine intercommunale. Même la Ville de Namur s’est montrée intéressée en 2020. Une grande infrastructure qui permettrait de résoudre les problèmes d’accès à un bassin de leur population scolaire. Le BEP a été mandaté pour réunir tout le monde autour de la table et d’étudier l’idée.
Son étude a pris fin au mois de mai 2021 avec la conclusion suivante: une seule piscine intercommunale ne rencontre pas les besoins de toutes les Communes citées. «En se basant sur les infrastructures existantes, il est clairement apparu qu'il y avait un déficit sur le plan des piscines. Nous avons donc réfléchi autour des besoins, des attentes de chaque Commune, indique Renaud Degueldre, directeur général du BEP. Il est apparu qu'il y avait des aspirations, des envies différentes. Gembloux souhaitait une piscine sur son territoire pour répondre aux besoins de ses habitants et à ceux des communes voisines du Brabant Wallon. Elle ne voulait pas perdre non plus l'avance qu'elle avait prise concernant sa nouvelle piscine. Pour Namur, il y avait besoin d'une infrastructure qui réponde au besoin familial, scolaire mais aussi des clubs de sport. Ca faisait donc beaucoup de monde pour une seule piscine.» La gestion de l'infrastructure sera privée du côté de Namur. «Cela reste encore à définir pour celle de Gembloux.»
Une piscine pour trois communes
Enfin, pour les Communes d'Éghezée, La Bruyère et Fernelmont, le projet sera intercommunal. C'est en tout cas ce qui ressort de l'étude du BEP. «On s'oriente vers un ou deux lieux du côté d'Éghezée. Il est possible de construire une piscine sur une zone agricole en raison du caractère public de l'infrastructure mais cette donnée est encore à creuser. On se dirigerait davantage vers un modèle public mais les Communes doivent encore se concerter concernant la qualité du gestionnaire.»
Ce dernier projet se rapproche des aspirations de départ et répond aux besoins du public scolaire avant tout. Mais le concept doit encore mûrir, comme l'indique Renaud Degueldre: «Il y a une volonté mais de nombreux éléments sont encore à définir.» L'étude de faisabilité du BEP est en tout cas positive. Un bon début.