Roman Païs: 707 logements à rénover en quatre ans
Les 565 maisons et 142 appartements concernés sont situés à Nivelles, Tubize, Braine-l’Alleud, Rebecq et Braine-le-Château.
Publié le 29-05-2021 à 06h50
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La société des Habitations sociales du Roman Païs (HSRP) fêtera ses 100 ans d’existence en décembre prochain. Lors de sa fondation en 1921 à Nivelles, elle avait été baptisée «L’habitation à bon marché» et quelques-uns de ses premiers logements existent encore: c’est le cas des maisons de la Cité Jardin, à Baulers. En un siècle, évidemment, la société a évolué et elle gère à présent près de 3 200 logements, dans sept communes de l’ouest du Brabant wallon.
Vendredi, le ministre wallon du Logement, Christophe Collignon, s'est rendu au siège de la société pour une visite de terrain, et faire le point sur le plan de rénovation 2020-2024 lancé par le gouvernement wallon. Une «opération d'ampleur», a rappelé le ministre en détaillant les chiffres: 860 millions d'euros d'argent public ont été mobilisés et en comptant l'apport des sociétés de logement, c'est au total 1,2 milliard d'euros qui seront consacrés à l'amélioration des conditions d'habitat des Wallons.
Pour les HSRP, le subside wallon est de 24 millions d’euros, montant auquel la société ajoutera 8 millions d’euros en profitant d’un prêt à taux zéro.
En tout, 32 millions d’euros donc pour réaliser des travaux sur dix sites et qui concerneront 707 logements, soit un peu plus de 20 % du parc actuel. Les 565 maisons et 142 appartements concernés sont situés dans les communes de Nivelles, Tubize, Braine-l’Alleud, Rebecq et Braine-le-Château.
Les travaux sont prévus à partir de cette année et s’étaleront jusqu’en 2024.
L’administrateur gérant, Paul Rochefort, a détaillé vendredi avec le ministre Collignon les principales interventions: il s’agira notamment de remettre en ordre les systèmes électriques, de lutter contre les infiltrations, d’isoler les murs et les toitures, de remplacer certaines chaudières ou encore de poser de nouvelles menuiseries extérieures. L’objectif général est d’améliorer la salubrité des logements, ainsi que leurs performances énergétiques. Aujourd’hui, une bonne partie du parc est classé en catégorie F ou G en ce qui concerne l’énergie.
«Dans certains de nos logements, il arrive que la facture énergétique dépasse le montant du loyer, indique le président des HSRP, Pierre Huart. Les travaux de rénovation que nous allons entamer sont donc particulièrement importants, parce qu'ils améliorent les conditions de vie mais aussi parce qu'ils rendent du pouvoir d'achat à nos locataires.»