Les travaux au zooparc de Vaux-sur-Sûre, c'est parti
Après de nombreux mois d’attente, le zooparc de Vaux-sur-Sûre connaîtra ses premiers coups de pelle. Ouverture prévue au printemps 2022.
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Publié le 19-05-2021 à 06h00
Le moins que l’on puisse écrire, c’est que le projet de création de zooParc Vallée de la Sûre à Vaux-sur-Sûre est loin d’être un long fleuve tranquille. Depuis que Kevin Liban et les membres de son ASBL ont lancé le projet d’un parc animalier à taille humaine entre les villages de Rosières et Remience, à proximité du parc à conteneurs, les embûches, notamment financières, se sont succédé.
Toutefois, après de nombreux reports de lancement, le projet est à présent sur de bons rails et les premiers coups de pelle ont eu lieu le 17 mai. «Les travaux de terrassement débutent et on va y aller step by step, explique Kevin Liban. Nous espérons vraiment ouvrir pour Pâques 2022, mais cela dépendra des conditions climatiques. Pour mener à bien ce projet, nous pouvons compter sur des financements privés, mais des Communes nous soutiennent comme Vaux-sur-Sûre, Fauvillers, Léglise et même Rouvroy qui a marqué son accord car c'était un beau projet pour la région. Nous avons encore des contacts avec d'autres comme Gouvy. On a toutefois un peu baissé le budget, mais le visiteur ne le remarquera pas. C'est notamment au niveau du parking qu'on va faire nous-mêmes. Nous proposerons dans un premier temps du take-away pour l'horeca et une boutique. Il y aura une aire de pique-nique. Donc pas de snack pour l'instant: on va voir les demandes.»
130 animaux annoncés
Avec ce parc animalier, l'ASBL a pour but de développer la conservation des espèces menacées. Il devrait accueillir 26 espèces pour quelque 130 animaux venant des quatre coins du monde pour animer les prés de deux hectares du site. Le parc devrait être aménagé et divisé en six univers thématiques sur base géographique. Ainsi, des zèbres et des antilopes se trouveront dans l'espace dédié à l'Afrique alors que des ouistitis seront dans le coin «Amérique du Sud». «Il y a deux ou trois espèces qui ont changé par rapport au projet originel, annonce M. Liban. Nous aurons notamment des suricates.»
Moins de charroi que pour le parc à conteneurs
Le zooparc espère accueillir 7 000 personnes lors de la première année. «On reste dans un projet dans un milieu rural, poursuit Kevin Liban. On n'est pas Pairi Daiza. Certains habitants des villages voisins ont émis des craintes concernant le charroi. On n'est pas obtus. On est une ASBL de la commune et je ne me vois pas imposer des soucis à ma famille. Pour atteindre le site, il y a trois routes possibles et celle de Rosières, où il y avait le plus de réticence, sera la moins fréquentée. Avec notre projet, c'est 11 voitures par jour, moins que pour le parc à conteneurs.»