Jean Barbera de retour à la télé: «L’impression que c’est un signe»
Ce dimanche soir, Jean Barbera fait son retour sur RTL-TVI. Mais pas dans le costume d’animateur qui lui manque tant. Interview.
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- Publié le 13-03-2021 à 13h00
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Voilà une surprise à laquelle Émilie Dupuis ne s’attendait sans doute pas en présentant «En route avec la police locale». Et pour cause, dans l’épisode diffusé ce dimanche soir, l’animatrice fait face à une vieille connaissance: Jean Barbera. Sincère, émouvant… mais aussi un peu maladroit, le Carolo (43 ans) n’a pas changé d’un iota.
Près de 15 ans après «C’est pas Hollywood» et le «Jean Barbera Show», rencontre avec celui qui symbolisait l’originalité de la troisième chaîne de RTL-TVI dans les années 2000.
Jean Barbera, vous faites un retour inattendu à la télévision: quel est votre sentiment?
Je suis ému de ce qu’il m’arrive! Je me fais arrêter par les policiers et voilà que je me retrouve à nouveau dans une émission: c’est incroyable. Revoir Émilie Dupuis, c’était très chouette aussi. Ça rappelle de bons souvenirs. J’ai même l’impression que c’est un signe…
C’est-à-dire?
Je suis quelqu’un qui fait très attention aux signes du destin. Je me dis que rien n’arrive réellement par hasard. Le fait que je sois arrêté par la police au moment précis où l’équipe de RTL filme, ce n’est pas anodin à mes yeux. Surtout qu’il paraît que c’était le dernier jour de tournage aussi. Bref, pour moi, ça veut dire que mon histoire avec la télévision n’est pas encore finie.
Vous espérez donc travailler à nouveau pour une chaîne belge?
Ça reste un objectif, oui. Je l’ai déjà dit mais je pense même que c’est mon destin. Je garde de supers souvenirs de l’époque où j’étais régulièrement à l’antenne, entre 2003 (sa participation au casting de «Nouvelle Star», NDLR) et 2014, lorsqu’on a fêté les dix ans de Plug RTL. J’ai vraiment envie de revivre des moments pareils.
Avez-vous eu des contacts en ce sens récemment?
Juste avant la pandémie, je me suis rendu dans les locaux de Radio Contact pour faire le bilan de mes années à la télévision. C’était très sympa et la vidéo a très bien fonctionné sur le web. L’idée a donc germé de faire d’autres capsules dans le même genre pour les réseaux sociaux de la chaîne. Malheureusement, le coronavirus a tout gâché. En fait, ces derniers temps, j’ai toujours peur de passer à la télé pour la dernière fois.
Est-ce que vous ne pensez pas avoir plus d’avenir dans les réseaux sociaux que dans la télévision?
Pour être franc, je n’y connais pas grand-chose aux réseaux sociaux. Par contre, je dois bien reconnaître qu’il serait sans doute impossible aujourd’hui, pour un anonyme, de faire une carrière comme je l’ai faite dans les années 2000. Pourquoi? Parce que les anonymes ne reçoivent presque plus jamais leur chance sur les plateaux. Et puis, les chaînes ne produisent presque plus rien, non plus. Avec le recul, je me dis que j’ai été très chanceux.
Depuis 2014, vous êtes donc plus discret…
Oui et non. C’est sûr qu’on me voit moins souvent à la télévision mais j’ai encore fait quelques apparitions, comme ça a été le cas par exemple dans l’émission «De quoi je me mêle!» (RTL-TVI) en 2016. Et puis, on continue de parler de moi encore. Dans «Touche pas à mon poste», en 2018, ils ont encore évoqué ma victoire incroyable dans «Le juste prix» de Vincent Lagaf’. Là encore, j’y vois encore un clin d’œil du destin.
Pourquoi?
Ma participation au «Juste prix» m’a rendu populaire auprès des gens. Ma célébration à la fin du jeu passe d’ailleurs dans tous les bêtisiers de fin d’année. Pourtant, ça date de 2010 déjà. On aurait pu penser que les gens m’oublieraient, mais non. Et là, il y a quelques mois, alors qu’il tournait un film en Belgique («Marguerite», NDLR) en faveur du Télévie, Vincent Lagaf’a proposé d’y ajouter un petit rôle pour moi. Je l’ai pris comme un cadeau du ciel. Quand j’y repense, c’était une attention toute simple qui me prouve que tout est possible, qu’il ne faut pas perdre espoir. C’est ça qui m’aide à avancer aujourd’hui et à croire dans mes propres projets…
De quels projets parlez-vous?
Des spectacles que je mène à travers toute la Belgique! Pour faire simple, je reproduis «Le juste prix» dans des cafés-théâtres, des restaurants et des foires. Je reprends le rôle de Vincent Lagaf’et le public tente sa chance pour gagner des cadeaux, comme ça a été mon cas il y a 11 ans. Au total, j’en ai déjà fait 45 et ça fonctionne plutôt bien. Malheureusement, tous les établissements dans lesquels j’anime ce spectacle sont fermés actuellement à cause de la pandémie. Il ne me reste qu’à espérer que la vie va reprendre son cours rapidement pour que je puisse de nouveau reprendre la route.
S’il n’y avait qu’une émission à laquelle vous voudriez participer, laquelle serait-ce?
À l’époque, j’aurais dit «Secret Story». Mais actuellement, je serais très heureux de participer à l’émission «À prendre ou à laisser». Pourquoi? Parce que c’est un des seuls jeux encore accessibles pour les anonymes et parce que ce serait une bonne façon de boucler la boucle avec Cyril Hanouna que j’avais rencontré à l’époque de «C’est pas Hollywood».