À peine née, Charles fait un tabac: "Un nouveau nom et un nouveau look pour tourner la page The Voice"
Un an après avoir remporté «The Voice», Charlotte Foret devient Charles et dévoile son premier single «Wasted Time». Un titre diffusé partout.
Publié le 11-07-2020 à 07h46
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Elle a choisi le nom de son grand-père paternel, Charles, disparu il y a deux ans, pour donner vie à son nouveau projet artistique. «Il a été un soutien sans faille dans ma passion pour la musique dès mon plus jeune âge, c'était une manière de lui rendre hommage», explique la jeune fille de 19 ans, vainqueur de la 8e saison de The Voice Belgique en 2019. «Un nouveau nom, un nouveau look, c'est aussi une manière de tourner la page The Voice et de passer définitivement à autre chose», ajoute celle qui avait été baptisée la fille aux mille voix lors de l'émission de la RTBF.
Après avoir bouclé sa rhéto, Charles a rapidement mis à profit le gain d'un contrat chez Universal pour se faire de jolies relations. «Au début, je ne savais pas trop vers quoi j'allais car je n'avais jamais écrit, ni composé. Mon manager m'a présenté Nina Sampermans (NDLR: Hooverphonic, Ibe, Tessa Dixson) et Wouter Hardy, le producteur d'Arcadede Duncan Laurence, gagnant de l'Eurovision. C'est en travaillant avec eux que les choses se sont démêlées naturellement», poursuit l'artiste originaire de Braine-le-Château.
Un récit autobiographique
Ce premier single sorti en mai, Wasted Time, est une vraie réussite. La chanson est un récit autobiographique de ses nuits. Charles y aborde un thème personnel et universel en mettant en scène la vie nocturne de la génération Z «qui préfère s'ennuyer et feindre l'amusement plutôt que de se lâcher et profiter». Ce single, il est à son image. «Un jour, quelqu'un m'a dit: "Toi tu es un peu dark outside et soft inside" et c'est vrai que ça me correspond bien.» Sous des intonations qui rappellent Lana Del Rey, sa voix profonde et sombre dans le couplet contraste avec le timbre aérien et catchy du refrain.
À son image, Wasted Time est un clair-obscur à la fois mélancolique et enjoué, doux et corrosif. «En général, je suis quelqu'un d'assez positif, la musique me permet d'extérioriser ce qui ne va pas bien.»
Les radios sont en tout cas tombées sous le charme de ce premier morceau, même dans le nord du pays où elle a été «Catch of the day» sur Studio Brussel. Elle compte par ailleurs 350 000 streams sur les plateformes d’écoute. Son 2e single est bientôt bouclé et elle travaille sur un EP.