Le petit-neveu d’Elio Di Rupo devant le tribunal correctionnel de Charleroi
Un jeune homme, petit-neveu d’Elio Di Rupo, est poursuivi pour des coups et blessures sur son ex-compagne Émilie.
Publié le 24-01-2020 à 12h40
:focal(368.5x254:378.5x244)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/UW67XQOTYJDT5JOBDD5EUE64BY.jpg)
Le 25 janvier 2019, à Chapelle-lez-Herlaimont, Florian Di Rupo reconnaît avoir frappé sa compagne, Émilie. Les faits sont jugés graves par le ministère public. On parle de coups de poing et des coups de pied au visage. Émilie a même subi une fracture à la suite de la scène de coups car la victime «était rentrée tard», indique le ministère public.
Une dispute a éclaté au sein du couple à l’intérieur de la caravane installée dans le jardin du grand-père. Face à la violence de la scène, Émilie, apeurée, a fui les lieux par une fenêtre, en soutien-gorge et pieds nus.
Florian Di Rupo a été placé sous mandat d’arrêt durant deux mois avant de faire l’objet de mesures alternatives, notamment de ne plus avoir le moindre contact avec la victime. Mais de l’aveu même du prévenu, les deux personnes ont revécu ensemble durant quelque temps.
Une relation toxique avec deux tempéraments explosifs
«On s’est revu mais on s’est vite rendu compte que c’était une relation toxique avec deux tempéraments explosifs. Maintenant, je n’ai plus de nouvelles et chacun fait sa vie», signale Florian. Ce dernier reconnaît également d’autres scènes de violence sur Émilie, avant les coups survenus le 25 janvier 2019.
Le ministère public a requis une peine sévère, avec un sursis probatoire, conseillant des conditions précises et suffisantes pour encadrer le jeune homme vers le droit chemin.
Une formation pour la gestion de la violence, un suivi psychologique et psychiatrique et l’absence de consommation de produits stupéfiants, dont Florian précise avoir cessé toute consommation depuis un an, sont requis.
Me Franck Discepoli, avocat de Florian Di Rupo, rejoint le réquisitoire du parquet en plaidant un sursis probatoire avec les mêmes conditions. Selon le conseil du prévenu, celui-ci a pris conscience de la gravité des faits et s’est remis en question.
Jugement, le 21 février prochain.