Se séparer de ses brols en (se) faisant plaisir: Merciki?
Le GAL Nov’Ardenne invite à rejoindre une plate-forme d’échange pour (se) faire plaisir et diminuer la masse des encombrants.
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Publié le 21-01-2020 à 09h24
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Prenons un cas précis: vous rénovez chez vous et changez la déco. Vous entassez à la cave, au grenier ou dans une remise des meubles, bibelots, etc., qu’on va appeler du brol. Puis, un jour, lassé par la présence de ces encombrants qui ne valent plus tripette sur les sites de vente en ligne ou parce que vous avez la flemme de faire des fiches pour les proposer sur un site de seconde main, vous finissez par charger tout sur une remorque direction le parc à conteneurs.
Une appli va vous changer la vie. «Merciki», c’est son nom, est née à Bruxelles en septembre. Le principe est clair: halte au tout à la poubelle et vive l’économie circulaire.
Comment ça marche?
Reprenons l’exemple ci-dessus: vous mettez en ligne chacun des brols en lui donnant une valeur. Ici, pas d’argent, mais une monnaie virtuelle appelée sympathiquement le «merci».
Ainsi vous estimez que le vase machin, l’étagère fatiguée, la vieille table en chêne et le lit d’une personne valent chacun 10 mercis.
Un visiteur de la plate-forme à la recherche de ce que vous proposez va vous prendre tel ou tel objet pour 10 mercis ou va même marchander un peu. L’affaire conclue, il viendra chez vous et vous débarrassera de ces brols.
Du coup, vous voilà avec une liasse de mercis en poche.
On peut aussi «payer» les services en «mercis»
Qu'en faire? Ben, aller sur le site et dépenser ces mercis en acquérant à votre tour quelque chose qui vous tente. Il y a de l'habillement, des livres, etc., et même des services, comme l'explique Simon Lemaire qui a eu la bonne idée d'amener le groupe pour lequel il travaille, le GAL Nov'Ardenne, sur le site Merciki. «Le but n'est pas de capitaliser les mercis, mais de faire circuler les biens et les coups de main. Donc, si vous n'avez besoin de rien, vous pouvez échanger vos mercis contre des services. Ainsi, si vous avez une haie à tailler, une chambre à peindre ou un déménagement en vue, vous faites un appel sur la plateforme sur laquelle vous proposez de payer par exemple la prestation 5 mercis de l'heure. Un inconnu arrive alors chez vous, fait le boulot et s'en retourne avec ses mercis qu'il va "dépenser" sur le site à son tour.»
Comment faire la première fois, quand on n'a pas un merci en poche et qu'on souhaite acquérir un bien ou un service? «Rien de plus facile, poursuit Simon Lemaire. Dès que vous vous inscrivez sur le site Merciki. On vous versera en cadeau 10 mercis, sorte de monnaie virtuelle. Nous avons eu des réunions avec des commerçants de Nov'Ardenne pour qu'ils comprennent qu'il n'y a aucune concurrence pour leur activité.»
Pour rejoindre le groupe Nov’Ardenne sur le site de Merciki: www.merciki.be/groups/4