VIDÉO | Le roi Philippe à la brasserie Dubuisson: «Ils sont raffinés ceux qui boivent ça»
Les 250 ans de la Brasserie Dubuisson ont été marqués par la visite du roi. Il a apprécié la Prestige…
- Publié le 07-11-2019 à 19h10
À Tournai, lors de la fête traditionnelle du Lundi perdu, tout le monde s'arrête quand «le roi boit». À Pipaix, quand le Roi visite la plus ancienne brasserie de Wallonie, le roi ne boit pas. «Je dois conduire» a plaisanté Philippe alors qu'on l'a emmené dans les caves de maturation et qu'Hugues Dubuisson, le patron des lieux, lui a proposé de boire un coup.
Mais il accepte quand même de goûter. «Vous pouvez choisir entre la Prestige, la Bush de Charmes et la Bush de Nuits, trois bières qui vieillissent dans des fûts de chêne» lui dit-on. «Que me proposez-vous?» Christian Lecutier, le directeur de production de la brasserie, lui tend un verre avec un peu de Prestige. «Elle fait 12° d'alcool, comme le vin, mais ça n'a pas l'air» lui dit Hugues Dubuisson. «Si, si ça a l'air» rétorque le roi après quelques lampées. Puis il affine sa première impression: «Ce sont des gens raffinés qui boivent ça…»
Le ton est bon enfant, et toute la visite le sera.

«La levure, note ADN!»
Les choses avaient débuté à 16 h tapantes, dans la cour intérieure de la brasserie, où le roi Philippe avait été accueilli par Hugues Dubuisson, entouré du gouverneur Tommy Leclercq et du bourgmestre de Leuze, Lucien Rawart.

Alors qu’on attendait l’arrivée du roi des Belges, des personnes de son entourage n’avaient pas caché que, ces jours-ci, on s’était demandé si la visite à Pipaix aurait bien lieu, en raison de la situation politique du pays. C’est d’ailleurs pour cette raison que le ministre-président wallon Elio Di Rupo a dû décliner l’invitation, en toute dernière minute…
Une fois à l’intérieur, le Roi s’est fait présenter Francis Dubuisson, père d’Hugues et historien de la brasserie, ainsi que les enfants d’Hugues, qui représentent la neuvième génération d’une lignée de 250 ans de brasseurs.
Dans les salles de fermentation et de brassage, Philippe a posé de nombreuses questions aux membres du personnel, et notamment à deux travailleurs de l'entreprise de travail adapté Le Rucher, sachant que c'est «depuis très longtemps» que la brasserie Dubuisson travaille avec cet atelier protégé. Et dans le tout nouveau labo, le roi a pu mesurer toute l'importance qu'avait la levure – «notre ADN!» lui a dit le chef laborantin – dans la fabrication et l'identité des bières Dubuisson.
Avant de rejoindre le domaine de Ghysegnies – en voiture, pour cause de météo – le roi a fait arrêter son véhicule pour prendre le temps de saluer des écoliers pipaisiens qui attendaient patiemment depuis une heure.
Notre reportage vidéo ci-dessus.



