La bonne dose grâce aux satellites

Belcam pourrait bien séduire tous ceux pour qui le numérique à partir d’un ordinateur ou d’un smartphone est accessible. Cette plate-forme, élaborée par les universités de Louvain et de Liège, en collaboration avec le CRA-W, permet d’analyser la bonne dose d’engrais dont a besoin une parcelle de terre grâce aux données des satellites.

La bonne dose grâce aux satellites
©EdA

«Il s’agit en quelque sorte d’un digesteur d’images satellites fournies grâce au programme Sentinel», explique Pierre Defourny, professeur au sein du département bio-ingénieur de l’UCL et pilote du projet. Mais cette analyse est complétée par les données fournies par les agriculteurs eux-mêmes. Belcam étant d’ailleurs une contraction de «Belgian Collaborative Agriculture Monitoring». Son utilisation est gratuite. «L’outil ne sera pas payant car il a été financé par de l’argent public via la politique scientifique, insiste le pilote d’un projet. Il est aussi indépendant des fournisseurs d’engrais qui n’ont pas forcément intérêt à ce que le monde agricole se passe de leurs produits.» Les avantages d’une «bonne» dose d’engrais devraient se faire ressentir aussi bien sur la nature… que sur le portefeuille des agriculteurs.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...