En amont, pour fabriquer ces boîtes, «des écoles, des familles, des associations, des Maisons de jeunes, des clubs de sport, des conseils communaux de jeunes…»

Pour cette 10e édition, de nouvelles participations ont été observées, par exemple, celles des écoles secondaires Vallée Bailly (Braine-l’Alleud) et NESPA (Villers-la-Ville).

Au total, plus de 1 000 boîtes ont été confectionnées, pour 920 bénéficiaires, soit 120 de plus que lors de l’édition 2017.

Et ces boîtes, la Fabrique de Soi met un point d'honneur à ce qu'elles soient de qualité. «La boîte doit être généreuse, diversifiée, contenir entre 10 et 15 choses, et être personnalisée avec un petit mot adressé à l'enfant qui va la recevoir. Il ne s'agit pas d'un don ou d'une collecte de jouets classique, si j'ose dire. On dit d'ailleurs souvent aux personnes qui vont les fabriquer: fais cette boîte comme si c'était pour ton meilleur ami et n'y mets pas ce que tu n'aimerais pas recevoir. Cette exigence est importante. À plus forte raison quand on sait que, très souvent, le bénéficiaire ne reçoit que cette boîte à Noël et que, d'année en année, il l'attend avec impatience. C'est d'ailleurs cette application, cette personnalisation et le cœur mis à l'ouvrage qui donne sens à notre opération…»

Pour 920 enfants et adolescents

«Car les enfants, quelles que soient leur condition, leur histoire, leur culture, etc. ont le droit de rêver, de s’amuser, de se sentir respectés et aimés», explique Anne Beghin.

Pour son dixième anniversaire, l'opération – qui a d'ailleurs été parrainée par Bernard De Vos, délégué général aux droits de l'enfant – a connu un franc succès, avec un taux de participation croissant, tant au niveau des confectionneurs que des bénéficiaires.«Lors de la première édition, on en était à peine à 200 bénéficiaires. Cette année, ils sont 920. Au-delà de ça, ce sont des milliers d'enfants (et même d'adultes) qui s'investissent désormais. Cela prend de l'ampleur et du sens en même temps. Dans les écoles, par exemple, c'est même intéressant d'un point de vue pédagogique car cela permet au professeur d'aborder des thématiques telles que la solidarité, la manière de consommer, la migration. Au final, au regard de la manière dont les gens s'investissent tant en amont qu'en aval, on constate que c'est un projet qui enrichit tout le monde. Le feed-back que l'on reçoit d'ailleurs des bénéficiaires est génial: moment magique, émerveillement, émotion… Tous ces mots que l'on reçoit font de l'opération une aventure humaine extraordinaire pour tout qui y participe!»

VITE DIT

Des jeunes de profils différents (voir ci-contre) reçoivent les Boîtes à KDO. La plupart sont placés dans des centres ou institutions.
Ainsi, en Brabant wallon, les centres, services et institutions suivants bénéficieront de l'opération de cette année : Les Petits Sapins, L'Atalante, L'Estacade, Le Cabestan, Le Colombier, La Châtaigneraie, Le Logis, la maison familiale Mosaix, Les Tilleuls, Les Anémones, le refuge Les Salanganes, La Source vive, La Clé des champs, le home Reine Astrid, L'Accueil, La Maison'Elle, la Maison maternelle du BW, La Touline (prison de Nivelles), Fedasil Rixensart, Fedasil Jodoigne, ainsi que les ILA (Initiatives locales de l'accueil) de Wavre, Braine-l'Alleud, Genappe et Rebecq.