Wavre: le résultat des élections, cet après-midi
Les résultats des élections communales à Wavre devraient être connus cet après-midi. S’agira-t-il de résultats définitifs?
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Publié le 06-11-2018 à 08h52
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Combien de temps prendront les fonctionnaires régionaux pour dépouiller à nouveau les bulletins de vote wavriens? Difficile à dire. D’autant qu’on imagine qu’ils prendront tout le temps nécessaire pour qu’aucun doute ne subsiste à la fin du recomptage.
Les résultats seront-ils définitifs, quand ils seront annoncés par le gouverneur du Brabant wallon, dans l’après-midi? A priori, oui. Sauf si une nouvelle réclamation survient. Les éventuels réclamants ne pourront toutefois plus s’adresser au gouverneur puisque cela doit être fait dans les dix jours suivant la signature du procès-verbal marquant la fin du dépouillement. Ce sera donc au Conseil d’État qu’il faudrait faire valoir ses arguments.
Mais attendons de voir ce que donnera le recomptage organisé aujourd’hui à Namur avant d’anticiper un très hypothétique recours au Conseil d’État.
La clé de répartition des sièges au conseil communal et les résultats connus étant ce qu’ils sont, seule la Liste du Bourgmestre (MR) risque de perdre un siège. Pas n’importe quel siège: celui qui lui assure une majorité absolue. Si la Liste du Bourgmestre perd 24 voix ou que le cdH récupère six voix suite au recomptage, la Liste du Bourgmestre perd un siège au profit du cdH.
Comment pourrait-il y avoir six erreurs?
Comment cela pourrait-il être possible. Les résultats étaient encodés deux fois et il fallait évidemment que les deux comptes concordent. Une erreur est toujours possible. Mais il en faudrait six. Et toutes dans le même sens pour que cela impacte la répartition des sièges.
Là où les comptes risquent d’être différents, c’est sur la manière dont les bulletins sont déclarés nuls. Légalement, tous les bulletins où l’on retrouve des annotations sont déclarés nuls. À Wavre, 6,6% des bulletins ont été déclarés blancs ou nuls. C’est bien plus que six ans plus tôt (5,34%). Une simple observation sans sous-entendu, juste pour faire remarquer qu’il s’agit d’une part importante du vote.
Mais il y a parfois matière à interprétations, avec les votes nuls. Au début du dépouillement, les bulletins sont séparés en trois piles: valables, nuls et «à déterminer». C’est alors le président du bureau qui tranche pour répartir la troisième pile dans les deux autres.
Un bulletin comptabilisé, il y a quinze jours, pourrait-il ne plus l’être avec un président de bureau (de recomptage) intransigeant? Reste à voir qui profiterait de ces légères variations.