Le chantier Hexapoda est en route
Ça y est, la première pierre du futur bâtiment Hexapoda a été posée. L'annonce d'une nouvelle forme de tourisme vert notamment.
- Publié le 14-09-2018 à 10h18
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C'est un projet de longue haleine qui aboutit enfin à Waremme. Depuis plus de 10 ans, l'insectarium Hexapoda pense à son avenir. Aujourd'hui, il est tout tracé: la première pierre de son nouveau bâtiment a été posée, et quand les travaux seront achevés, ce sont près de 3 millions d'insectes qui s'y retrouveront. «Frédéric Francis nous a permis d'avancer, précise Vincent Mignolet. S'il y a bien une personne qui croyait en ce projet, c'est lui.» En effet, Frédéric Francis, doyen de la faculté de Gembloux, en a fait sa passion et a mené à bien ce projet, avec l'aide de ses collègues professeurs à Gembloux. «Le bâtiment fera près de 600m2, annonce-t-il. C'est énorme, et ça permet de replacer Waremme sur la carte.»
Un nouveau type de tourisme
Un insectarium de cette ampleur, c'est synonyme d'affluence. Et Hexapoda n'en a jamais manqué. «Chaque année, près de 10 000 personnes viennent ici et notamment les écoles, rappelle Vincent Mignolet. C'est avant tout une démarche scientifique qui permettra à ces visiteurs de découvrir le rôle que jouent les insectes dans notre vie et leur importance.» Mais cette démarche se veut également touristique et culturelle. «Ce projet, c'est également la reconnaissance de cet endroit en tant que musée, déclare l'échevin. La Fédération Wallonie-Bruxelles l'a en effet confirmé. Les enfants viennent de partout, parfois du Hainaut, pour découvrir les collections. Parfois, les marcheurs s'arrêtent. C'est une forme de tourisme vert qui s'installe petit à petit.»
Pour Albert Corhay, recteur de l'ULiège, il s'agit d'une «promesse économique et écologique. Nous rassemblons ici le patrimoine entomologique de Wallonie, et des partenariats se dessinent.» Montréal, Pékin et la Nouvelle-Orléans seraient en effet d'accord de mettre en place différentes expositions itinérantes. «Cela rentre parfaitement dans la politique des universités wallonnes: promouvoir la création de centres d'excellence, ou encore faire découvrir l'étendue des savoirs existants et leur intérêt pour notre évolution», résume le recteur liégeois.