Un million de tonnes de déblais à déverser en huit ans
L’enquête publique se termine ce mardi. La société Getenam, de Floreffe, a introduit une demande de permis pour déverser sur un terrain agricole.
Publié le 17-10-2017 à 08h09
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Il s’agit en fait d’une modification du sol. L’endroit se situe à Spontin, sur la gauche en venant de l’autoroute. On y prévoit un remblai d’une hauteur de 15 mètres sur une superficie de 140 mètres carrés et de 765 000 mètres cubes. Ce n’est pas rien. Au total plus d’un million de tonnes réparties en huit ans doivent être déversées sur le site retenu.
Les travaux se feraient en cinq phases dont l’installation du chantier et le placement des éléments techniques la première année et la remise en état, la dernière, avec, les années intermédiaires, le dépôt des déchets et la plantation d’une haie.
Montée en puissance
S’il est accepté, le projet se concrétisera par avancement progressif, avec quelque 90 000 tonnes la première année, 120 000, la seconde puis 140 000 les années suivantes.
Les dépôts se feront uniquement en semaine, de 6 h à 17 h, soit 251 jours. Cela représente, pour la première année, quelque 4 750 camions, soit 19 par jour et 2,4 par heure.
Dès la deuxième année, on passera à 6 323 camions, soit 25 par jour et trois par heure et enfin les autres années, 7 377 camions, soit 29 par jour et 3,7 par heure, plus l’utilisation de matériel de génie, quand le besoin se fera sentir.
Les remblais proviendront de chantiers de terrassement, composés de terres ou de matériaux inertes.
Le nouveau profil du terrain doit permettre aux eaux de pluie de mieux s’infiltrer et concentrera moins vite ces eaux de pluie au point bas du terrain.
Au sommet, les terres seront ensuite converties en terres soit de pâture, soit de culture.
Lorsque tout sera comblé, un parking de délestage d’une quarantaine de places pourrait être construit en accord avec la Commune et le Service public de Wallonie.
L’enquête publique se clôture ce 17 octobre. La CCATM va être invitée à donner un avis lors de sa réunion du 25 octobre.
Le collège communal sera ensuite amené à se prononcer.
Le dossier sera envoyé à la Région wallonne. Le fonctionnaire aura 35 jours pour se prononcer. In fine, c’est le collège communal qui statuera. Des recours sont ensuite toujours possibles.