Auto Take Care lance le contrôle technique clef sur portière: «Ne plus perdre de temps dans la file des centres»
Rien de plus angoissant, rien de plus ennuyeux, rien de plus chronophage que le contrôle technique. Pour vous libérer de ce poids, la start-up bruxelloise Auto Take Care lance un service clef sur porte, qui comprend aussi l’entretien. Le tout, en un jour!
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Publié le 13-02-2017 à 13h44
La petite fiche verte se glisse dans votre boîte aux lettres et ça y est: l’angoisse vous étreint. Il faut prendre rendez-vous. Aller voir le garagiste ou le concessionnaire «au cas où». Et puis croiser les doigts. Et faire la file. Longtemps. Et limite prendre congé.
Cette panique du contrôle technique et les désagréments inhérents, Fikri El Ouafrasi veut vous en guérir. «Touche à tout autodidacte», le Bruxellois baigne dans l'automobile depuis 20 ans. Que vous soyez particulier ou professionnel, que vous planifiez des vacances ou que vous gériez une flotte, son service Auto Take Care devrait donc vous débarrasser du poids de toutes les démarches liées à l'entretien et à l'homologation de votre voiture.
«Avoir une ligne réservée dans les centres de contrôle»
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Fikri El Ouafrasi, vous avez fondé Auto Take Care fin 2016. D’où vient l’idée?
Je suis restaurateur automobile amateur. Et je passais déjà fréquemment le contrôle pour mon entourage. En «brainstormant» à l'incubateur de start-up Molengeek, je me suis rendu compte que le concept pourrait convenir aux indépendants, ces gens qui n'ont pas le temps. Aujourd'hui, beaucoup de Bruxellois ont autre chose à faire que de s'occuper de l'entretien. Le but, c'est vraiment de priver le propriétaire de son véhicule un minimum de temps.
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Que comporte le service?
Je viens chercher la voiture, j'effectue l'entretien adéquat, je passe l'auto au contrôle technique et je vous la ramène dans la journée, lavée, le carnet d'entretien et la carte verte tamponnés. Vous ne devez plus rien faire: je prends moi-même tous les rendez-vous. Vous devez juste rentrer un devis via la plateforme web. Tout est paramétrable. Si vous voulez un grand entretien avant le départ en vacances ou après accident, c'est faisable. Si vous voulez passer le contrôle et faire les ajustements ensuite, c'est possible aussi.
C’est cher?
Je garantis qu’Auto Take Care sera toujours moins cher que les garagistes franchisés bien connus. Pour un petit entretien sur un véhicule de moyenne gamme, on tourne autour de 300€, contrôle et lavage compris.
Comment pouvez-vous garantir les réparations éventuelles dans la journée?
Je me repose sur un réseau de petits garagistes indépendants, principalement au nord-est de Bruxelles. Chez eux, je suis prioritaire. Quand ils me voient arriver, ils me servent immédiatement, même s’ils ont 10 autres voitures en attente. Ils ne sont pas contre «le robinet ouvert». Ce sont des pros, agréés par les constructeurs allemands ou français.
Et pour le contrôle le même jour?
J’ai négocié avec deux stations. Elles sont encore un peu frileuses mais j’espère pouvoir rapidement compter sur une «ligne» Auto Take Care. Le but, c’est de compter sur un flux continu. Il faut donc faire décoller le projet dans Bruxelles et en périphérie pour pouvoir négocier.
Qui visez-vous pour ce développement?
Les particuliers, bien sûr. Mais surtout les gestionnaires de flotte, l’autopartage ou les sociétés de leasing. Je pourrais leur faire gagner beaucoup de temps. Pour fluidifier l’expérience, on va développer un app mobile. Et on propose déjà des offres d’abonnements.
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Et si ça décolle?
On vise le monde! Très sérieusement, je pense qu’on peut décliner l’idée aux USA. Le service y est entré dans les mœurs et la culture voiture est réelle, là-bas. Vous savez, si ça marche à Bruxelles, ça peut marcher partout car Bruxelles est le Vietnam de l’entrepreneur.
Vous employez combien de personnes?
Nous sommes en phase de lancement. Pour l’instant, je vais moi-même chercher les véhicules chez le client. Mais je veux créer de l’emploi. Si on grossit, il faudra des conducteurs. Attention: la sélection sera rigoureuse: on sera nettement au-delà de la prestation de service. Je ne veux pas créer des travailleurs précaires comme les taxis ou livreurs à vélos des multinationales internet. C’est fondamental pour moi: je ne diminuerai pas les marges pour leur jeter des cacahuètes. On n’est pas des Égyptiens: on ne prendra pas le pognon avec nous dans notre caisse en sapin!
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