Cancer du sein, l’après

Octobre, mois de la sensibilisation au cancer du sein est déjà derrière nous. Mais pour Marie-Emmanuelle Lurkin, le petit ruban rose peut se porter tous les jours de l'année. Infirmière de formation, elle passe ces 6 dernières années comme infirmière coordinatrice en clinique du sein, à Charleroi puis à Bordet. «J'étais le fil d'Ariane pour les patientes atteintes de cette maladie, un contact important. Présente dès l'annonce du diagnostic, je les suivais tout au long du traitement. Une mission où l'écoute est primordiale en complément des soins.» Un travail d'accompagnement énorme, mais qui se termine au terme du traitement ou de l'opération. «L'après est pourtant une période difficile. La médication continue, le corps est meurtri et beaucoup de femmes ne se sentent plus soutenues. » Marie-Emmanuelle abandonne son métier d'infirmière et décide de suivre une formation en réflexologie plantaire, en massage thaïlandais et huiles essentielles. «J'ai démarré mon projet pour aider ces femmes à se reconstruire après un cancer du sein. Je me suis installée pour les recevoir en séance individuelle pour une heure de massage suivie d'un temps d'écoute. J'aime le contact avec les gens et mon expérience permet une écoute constructive. Les massages offrent un moment de ressourcement et satisfont au besoin de se retrouver dans son corps.» Une forme d'accompagnement élaboré pour le retour au bien être.