Court-Saint-Étienne: de l’espoir pour les étudiants palestiniens

L’ASBL Hope finance les parcours universitaires de jeunes Palestiniens dans leur pays. Pour leur donner l’espoir d’un avenir meilleur, hors des conflits.

Romain Izzard

L'ASBL stéphanoise Hope œuvre pour aider les étudiants palestiniens à suivre des études dans leur pays. Une initiative lancée en 2007, avec l'appui notamment de Bichara Khader, professeur palestinien de l'UCL et spécialiste du monde arabe. Depuis lors, trois institutions sont soutenues par Hope. «Nous avons trois partenaires privilégiés, indique Bruno Paternostre, président de l'association. L'université Al-Quds de Jérusalem-Est, l'université arabe américaine de Jénine à Zababdeh et l'école de musique Al Kamandjâti de Ramallah, où Naji Esrawi, 20 ans, étudie le violon. Avec lui, pour cette année, ce sont 26 autres étudiants qui bénéficient de notre aide.» Leur minerval est financé à hauteur de 80%. «Le coût des études est assez élevé: environ 1 500€. Sans nous, ces étudiants et leur famille, souvent touchés par la pauvreté, ne pourraient se permettre une telle dépense. Nous finançons donc 80% du minerval, avec une limite fixée à 1 400€.» Le parcours de l'étudiant est évalué chaque semestre. « Il faut que l'étudiant le mérite. Mais, en général, ce sont des élèves brillants. La moyenne est de 15/20. Ils mesurent la chance qu'ils ont de bénéficier de cette aide, et font donc tout ce qu'ils peuvent pour réussir.» En moins de 10 ans, plus de 100 années académiques ont été financées par Hope. Bruno Paternostre, qui a rejoint l'association en janvier 2013, éprouve beaucoup de sympathie envers ces jeunes étudiants. «Je suis né pendant la Seconde Guerre mondiale. J'ai connu l'occupation et la résistance. Ces jeunes vivent la même chose aujourd'hui. C'est pourquoi j'affiche beaucoup de solidarité envers eux.»

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