Son ADN retrouvé sur le tournevis du vol
Le Sérésien a tenté de voler un coffre-fort à Lincent. Sauf qu’il a laissé son ADN sur le tournevis qu’il avait utilisé…
Publié le 08-04-2016 à 06h00
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Un habitant de Seraing, âgé de 21 ans, a été reconnu coupable d’une tentative de cambriolage de coffre-fort à Lincent dans la nuit du 24 décembre 2012. Cette nuit-là, des personnes se sont introduites dans un établissement situé sur la commune de Lincent. Le ou les auteurs ont forcé l’établissement et sont rentrés à l’intérieur. Ils ont fouillé les lieux et ont découvert un coffre-fort. Les cambrioleurs ont tenté de l’ouvrir, sans y parvenir. Ils ont été mis en fuite, mais ont abandonné sur place un tournevis qui avait servi à ouvrir la porte pour rentrer dans l’établissement. Le tournevis est resté coincé entre le coffre-fort et le mur de la pièce dans laquelle il se trouvait…
Lorsque la police est arrivée sur les lieux du cambriolage, des constatations d’usage ont été réalisées. Les empreintes ont été prises sur les objets qui étaient susceptibles d’avoir été pris en main par les voleurs. Les policiers ont bien évidemment retrouvé le tournevis qui avait été utilisé probablement pour faire levier. L’outil a été analysé et des traces de l’ADN d’un habitant de Seraing ont été retrouvées.
L’homme a déjà des antécédents judiciaires pour avoir commis le même type de faits. Entendu, il a nié s’être rendu à Lincent la nuit du 24 décembre 2012 et avoir participé à la tentative de cambriolage. Il a déclaré qu’il avait vendu le tournevis en même temps qu’un véhicule à des personnes d’origine albanaise avant que les faits ne soient commis. L’homme qui se présente sous deux identités différentes a déjà été condamné sous les deux noms.
Devant le tribunal correctionnel de Liège, division Huy, le juge n’avait pas cru à sa version et l’avait condamné pour cette tentative de cambriolage. L’homme a fait appel de cette décision. La cour d’appel a également estimé que les dénégations du prévenu n’étaient pas crédibles. La cour a tenu compte de l’atteinte portée à la propriété d’autrui, du sentiment d’insécurité provoqué par ce type de comportement, de la nécessité de le dissuader de reproduire des faits de la même nature, mais aussi de l’existence dans son chef d’antécédents judiciaires, dont un spécifique. Elle l’a condamné le Sérésien à 10 mois de prison ferme.