24h pour reconstruire une école au Népal

C'est avec un casque de chantier sur la tête que les membres de l'association ont présenté et défendu leur projet face aux organisateurs des 24 h. Jean-Marc Hommé revient ainsi sur la genèse de l'association. «En 2014, j'ai fait un trek avec un ami, Jacques Mahieu, dans les montagnes népalaises, raconte-t-il. Tout au long des 25 jours, des contacts se sont créés avec notre guide Krishna qui nous a parlé de son village de Gairimundi et de son école qui devient trop petite pour accueillir les 300 élèves. Pour le remercier, nous souhaitions ainsi récolter des fonds pour agrandir cette école et permettre aux enfants de continuer leurs études dans le village. Et puis quelques mois plus tard, un terrible tremblement de terre ravage le pays et Gairimundi, proche de l'épicentre…»

L’urgence d’agir

Le projet prend alors une autre tournure. «Il n'y avait plus rien à agrandir… tout était démoli, rappelle Jean-Marc Hommé. Via différentes actions, nous avons récolté des fonds pour apporter aux villageois une aide d'urgence, de la nourriture et des matériaux pour construire des abris.»

Les villageois parviennent ainsi à reconstruire une école, rudimentaire, avec les matériaux récupérés dans l'effondrement et les tôles reçues. L'école a en effet une place importante dans la société népalaise « Si, par ici, on pense d'abord à reconstruire une maison, là-bas, on pense d'abord à l'école pour que l'éducation et l'enseignement puissent continuer. Malheureusement, il faut se rendre compte qu'au moindre tremblement de terre, le bâtiment sera de nouveau à terre… Les conditions ne sont pas non plus adéquates pour les élèves. Nous voulons donc reconstruire une véritable école, aux normes antisismiques. Il faudrait au village une école de 12 classes. Le coût serait de 30 000 euros. On va déjà s'atteler à reconstruire cinq-six classes et, pour le reste, on verra par la suite…»

Pour rappel, la 27e édition des 24hde course libre se déroulera les 23, 24, 25 septembre.