« Mais que cela sent bon ici »
En médecine interne et en pédiatrie, on se montre satisfait par l’expérience. Au point qu’on ne voudrait plus se passer des huiles essentielles.
Publié le 28-12-2015 à 05h00
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«Notre service a été complètement rénové et les diffuseurs ont été installés le 20 octobre dernier. Une recharge tient entre trois et quatre semaines, selon le rythme sur lequel est réglé le diffuseur. Nous avions un premier parfum fort citronné. Nous avons maintenant une senteur un peu plus douce, explique Carine Frisque, infirmière-chef de la pédiatrie. Plusieurs infirmières ont suivi une formation en aromathérapie. On se sert des huiles essentielles aussi pour les massages. Ici, elles masquent les mauvaises odeurs. Nous ne voudrions plus nous en passer.»
Le service de médecine interne a été le premier à tester le projet. «C'est intéressant à plusieurs niveaux. Les patients et leurs familles sont étonnés. Certains lancent: "Mais que cela sent bon ici". Cela se ressent jusque dans la voix des personnes. Les médecins ont été agréablement surpris. Les huiles essentielles apportent un plus au niveau du bien-être», signale Sabine Gabriel, infirmière-chef du service de médecine interne.
Morgane Barbosa, jeune infirmière dans le service, est également conquise. «Au niveau de l'atmosphère, c'est plus gai. C'est plus gai également pour les patients. Les huiles essentielles cachent les mauvaises odeurs, cela se fait avec des produits naturels. C'est cela qui est chouette», indique-t-elle.
L’enquête menée dans le service a conclu que 100% des répondants préconisent d’étendre ce projet à tout l’hôpital.