Un Tremplin pour la solidarité
À Hèze, le foyer Tremplin 1 des Anémones a été restauré de fond en comble. L’action des membres du Kiwanis grézien a été essentielle!
Publié le 24-11-2015 à 05h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/FUZ7TU5U2NAJ3BJNG7E4Q3YUHY.jpg)
L’institution des Anémones remplit une fonction sociale très importante dans la commune de Grez-Doiceau: comme service résidentiel pour adultes souffrant d’un handicap mental (19 résidents au foyer Quiétude), comme service résidentiel pour jeunes en difficultés, tous scolarisés dans la région (11 âgés de 4 à 12 ans au foyer Confiance 1, 14 âgés de 12 à 16 ans à Confiance 2, 3 de 17 à 18 ans à Tremplin 1, et 2 du même âge à Tremplin 2), et un logement supervisé (3 habitants qui y vivent dans une grande autonomie).
Quand un club Kiwanis s’est formé à Grez-Doiceau en 1984, d’emblée ses membres ont choisi de s’impliquer en faveur des Anémones. C’est ainsi qu’ils se sont mobilisés pour l’aménagement d’une ancienne grange en ce qui allait devenir le premier logement de l’institution Tremplin 1 qui a ouvert ses portes en 1987…
Une trentaine d'années plus tard, Tremplin 1 avait besoin d'un lifting complet… Jean-Benoît Wilmotte (directeur) et Didier Cartage (président du conseil d'administration): «Tout était à refaire ou à remplacer: la toiture surtout, le crépi des murs extérieurs, les châssis, les parois séparant les chambres, le système électrique, le revêtement du sol, la cuisine équipée…» ajoute Lætitia Hollemaert (sous-directrice).
Évidemment tout cela a un coût et vu les difficultés financières que connaît ces dernières années, le secteur des institutions sociales, se posait douloureusement la question du financement.
Heureusement, le Kiwamis grézien était là comme il l'a toujours été tout au long de l'histoire des Anémones. Jean-Michel Leriche, un des membres très actifs: «Nous avons contacté nos sponsors qui nous aident lors de notre organisation annuelle des 24 heures de courses de voitures Scalextric. Non seulement, ils ont répondu positivement mais ceux qui œuvrent dans le domaine de la construction ont contacté à leur tour des firmes amies, des sous-traitants, qui nous ont offert des matériaux ou des heures de travail. Le coût des travaux, estimation actuelle, a pu ainsi être ramené de plus de 140 000€ à 118 000€.»
Pour l’argent, outre le don du Kiwanis, les Anémones ont pu compter sur des institutions compétentes, CAP 48, et des initiatives privées.
«Il n'y a pas que l'argent, ajoute Luc Coisman, président du Kiwanis. Les membres ont effectué divers travaux comme la peinture et puis surtout il y a eu nos épouses que nous avons surnommées les Kiwinanas… Elles ont choisi la décoration, négocié les prix, coupé et accroché les rideaux… Tout au long de l'opération, il y a eu un véritable effet boule de neige»
Conclusion de Jean-Benoît Wilmotte, lors de la cérémonie inaugurale, vendredi soir: «Tremplin 1 accueille maintenant trois jeunes filles, deux de 17 ans et l'une de 18. Elles y vivent en autonomie, un éducateur ne passant les voir qu'une seule fois par jour. Notre but est qu'ainsi, elles puissent s'assumer totalement lorsqu'elles ne dépendront plus des Anémones.»