Condroz: «Radio Rallye» cartonne sur le web
«Radio Rallye» était de retour sur le site de la course. L’équipe d’Eric Trippaers a enchaîné un direct de 20 heures...
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- Publié le 09-11-2015 à 08h45
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Le studio était implanté au cœur du parc d'assistance. Le grand retour de «Radio Rallye» après un an d'absence… Dans ce tout petit 10m2, Éric Trippaers, animateur, son comparse néerlandophone Gilbert Van Hutte et le technicien Olivier Maghe ont passé deux journées entières derrière les micros pour commenter le rallye. «Et sur le terrain, on disposait de deux journalistes pour assurer les directs: Hugues Ninane et Alexandre Peeters, des pros de la présentation des sports moteurs. Sans oublier leurs deux chauffeurs qui les ont véhiculés tout le week-end.» La radio a relayé ainsi, non-stop, en live, les chronos, les neutralisations, les anecdotes, les infos trafic de la police… Sur deux jours, ils ont ainsi enchaîné 20h de direct et assuré en plateau une quarantaine d'interviews. «On reçoit des stewards, des directeurs d'écurie et bien entendu des pilotes. Ce qui est gai, c'est qu'on les connaît tous. Il y a une confiance entre nous. Le rallye reste un des sports moteurs le plus ouvert, le plus accessible, sans grosses têtes…»
Cette année, le live radio n'était plus diffusé sur les ondes mais… sur le web. Une première pour la course condrusienne. «L'année passée, explique Éric, aucun accord n'a pu être trouvé entre le Motor Club de Huy et la RTBF. Le hic, c'est que du coup, ce sont les réseaux sociaux qui ont pris le relais, avec toutes les dérives qu'on peut imaginer: mésinformation, rumeurs… Il était essentiel de rétablir un canal d'information officiel. On a réussi à mettre ce projet web en route. Avec beaucoup d'avantages: plus de liberté et une portée bien plus large au niveau de l'audimat…»
Cette première expérience aura en tout cas été concluante. «À la fin du week-end, on a enregistré 1 000 connexions simultanées. C'est un franchement un succès quand on sait qu'une connexion peut servir à plusieurs centaines d'auditeurs, comme à la buvette de Strée ou à l'écurie Peugeot. Ça a vraiment rapidement fait tache d'huile…» Dimanche soir, l'équipe était sur les genoux. «C'est en effet un travail assez lourd. Mais on est des passionnés. Et on fait ça depuis 15 ans!»