La nouvelle jeunesse de St-Amand
Plus d’un an de travaux et 650 000€ont été nécessaires pour restaurer l’église. Le résultat est superbe.
Publié le 30-10-2015 à 05h00
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Belle affluence, dimanche, en l’église rénovée de Néchin. À l’issue de la fermeture du lieu et du chantier qui ont duré une bonne année, une inauguration était organisée pour célébrer le renouveau de l’édifice.
Pour assurer cette restauration, la Commune a dégagé les moyens nécessaires sur fonds propres, pour un montant global avoisinant les 650 000€. Ainsi, la couverture du bâtiment a été refaite en totalité et réalisée à l’identique par la pose d’ardoises naturelles; les vitraux figuratifs des bas-côtés et chapelles ont bénéficié d’une magnifique restauration afin de retrouver leur éclat d’antan; les murs intérieurs ont, quant à eux, fait l’objet d’un assèchement et d’un renduisage afin de faire disparaître la mérule; et l’ensemble du bâtiment a été décontaminé pour qu’il soit débarrassé de ses rongeurs et volatiles nuisibles qui avaient tendance à se croire chez eux en ces lieux…
Toute la population se réjouit
Après la messe, le bourgmestre Daniel Senesael a salué les personnalités et l’assistante venue admirer la restauration. Il a rappelé que l’origine du bâtiment remonte au XIVe , début du XVe siècle. L’église était initialement bâtie en moellons de pierre et briques et fut l’objet de plusieurs déconstructions et reconstructions au cours de ses 500 années d’existence.
Il ne reste comme seul et unique vestige de l’église moyenâgeuse, à savoir le porche occidental en anse de panier, sculpté de feuilles de choux, de génies et de personnages saints dont Saint-Amand, patron des corporations de brasseurs et marchands de vin.

Le maïeur a également souligné le travail exceptionnel des équipes sur ce chantier: la firme Monument Hainaut, l’architecte Virginie Cornaert – qui a expliqué la restauration de l’ensemble – et les ouvriers communaux qui ont contribué notamment par des travaux de peinture.
Avant le vin d'honneur, Daniel Senesael a conclu sur le fait que «parfois l'argent investi dans l'entretien ou la rénovation de bâtiments religieux peut être source de polémiques. Ce n'est pas le cas à Estaimpuis et dans ses villages. Aujourd'hui, au-delà des fidèles de la paroisse, c'est l'ensemble de la population qui se réjouit des travaux effectués et de son église retrouvée ».