L’école d’Ambresin sauvée sur le fil
On a eu chaud à l’échevinat de l’Enseignement. Les inscriptions de dernières minutes ont permis de sauver les maternelles à Ambresin.
- Publié le 01-10-2015 à 09h04
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Ordre du jour allégé avec à peine quatre points au menu des conseillers communaux de Wasseiges. Après avoir validé l’achat d’espace de rangement pour la crèche, les élus attendaient avec impatience les chiffres d’inscription des écoles communales de l’entité. Lors du comptage de début d’année, il manquait un certain nombre d’élèves.
Les vacances de l’échevin passent mal
De quoi mettre en péril l'implantation maternelle d'Ambresin, et entraîner une réorganisation de la présence des institutrices au sein des différents établissements scolaires. Heureusement, le mois de septembre aura permis de compléter le nombre de petites têtes blondes et finalement dix élèves sont désormais inscrits en maternelle à Ambresin. «Mais il faudra 13 élèves l'an prochain, prévient Arnaud Cornet, échevin de l'Enseignement. Si ce nombre n'est pas atteint, nous n'aurons plus de section maternelle dans cette école.» En plus des inscriptions de dernières minutes, des parents ont également accepté de changer leur enfant de Meeffe vers Ambresin. Au total, l'enseignement communal compte désormais 103 élèves en maternelle et 248 en primaire.
On peut donc parler d'un sauvetage sur le fil. Pour l'opposition, la situation de crise vécue jusqu'aux dernières minutes de l'échéance méritait la présence de l'échevin. Or celui-ci était en vacances à l'étranger. «Je me demande si tu es apte à la fonction, a lancé Olivier Lefèvre (Alliance). Prendre ses congés pendant la rentrée scolaire alors qu'on est échevin de l'enseignement, d'un point de vue extérieur, cela pose questions.» Pour la minorité, l'échevin responsable des écoles mais aussi des finances ne s'investit pas assez. «Tu gères deux échevinats importants. Ces dossiers demandes du temps et de l'énergie. Il y a deux ans, je te demandais quelle était ta patte. Je suis déçu de ne pas l'avoir encore trouvée. Je pense que la fonction mérite plus.» L'intéressé n'a pas souhaité polémiquer et a répondu qu'il ne savait pas que la rentrée allait être difficile et qu'il n'était pas libre dans le choix de ses périodes de congés.