« Plus que jamais, le tourisme de mémoire s’est développé »
Depuis le bicentenaire de la bataille, il est fréquent de constater aux endroits où se situent des plaques, des monuments ou des lieux emblématiques du champ de bataille, que ce soit à Lasne, à Genappe ou à Braine-l’Alleud et même jusque dans le centre de Waterloo, la présence de petites couronnes de coquelicots en papier, de petites croix, de modestes gerbes ou de bouquets… C’est notamment le cas sur le site de la ferme d’Hougoumont, le long du chemin des Vertes Bornes, sur la route de la Marache, en l’église Saint-Joseph et dans le jardin du Musée Wellington.
Publié le 27-08-2015 à 06h00
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«Ce sont en fait des descendants de combattants morts lors de la bataille qui ont profité du bicentenaire pour rappeler le souvenir du sacrifice de leurs ancêtres, explique Yves Vander Cruysen, échevin du Tourisme à Waterloo. Certaines familles se sont même déplacées en groupe, tels les descendants du général Van Merlen ou ceux du major Heylandt, dont le sarcophage se trouve toujours dans la cour du Musée Wellington.»
D’autres visiteurs se sont déplacés seuls, comme celui qui est venu déposer une fleur sur le lit dans lequel a agonisé le lieutenant Gordon ou ce descendant du général Miguel Ricardo de Alava (officier espagnol accompagnant Wellington en 1815) venu fleurir la chambre de Wellington.
«Ces instants de souvenir ont tous été très émouvants. On sentait ces témoignages sincères et profonds. Certains descendants venaient sur le site pour la première fois, ajoute Vander Cruysen. Plus que jamais, le tourisme de mémoire s'est donc développé durant ce bicentenaire.»