Des bénévoles européens chez Fedasil
Cinq jeunes volontaires européens s’occupent depuis le 12 juillet des enfants qui vivent au centre pour réfugiés Fedasil de Rixensart.
Publié le 30-07-2015 à 06h00
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Giorgio Turetta est italien. Avec l'ASBL Les Compagnons Bâtisseurs, il coordonne le «chantier européen» qui s'est ouvert 12 juillet et prendra fin ce 1er août au centre pour réfugiés Fedasil de Rixensart. Cinq jeunes, originaires d'Italie, de Pologne, d'Espagne et d'Ukraine organisent des activités pour les enfants et aident à la maintenance et l'entretien du lieu. En tant qu'organisateur, Giorgio, fraîchement diplômé en droit, a dû suivre une formation complète. «Le but des Compagnons Bâtisseurs est de permettre aux jeunes de voyager et de partager des expériences. Mais c'est également un moyen d'aller à la rencontre d'autres cultures, d'apprendre une langue et de se responsabiliser», ajoute le jeune Italien. En effet, les bénévoles sont souvent en charge des enfants, ce qui est une responsabilité importante. Ils doivent être vigilants et anticiper les dangers éventuels, en notant qu'un certain nombre d'enfants ne parlent pas français.
Contrairement au nom de l’ASBL, il n’est pas question de réellement construire ou rénover un bâtiment chez Fedasil. Les bénévoles sont avant tout là pour créer et animer des activités avec les enfants présents au centre.
«Nous commençons toujours la journée par des activités calmes. Les enfants se lèvent assez tard, donc ils ne sont pas toujours très réveillés pour ces premières activités. Nous faisons généralement des bricolages. L'après-midi, ce sont plutôt des activités en extérieur ou du sport que nous faisons avec eux», explique Giorgio Turetta. Ils devaient être sept bénévoles, mais l'équipe a finalement été réduite, ce qui complique légèrement l'organisation des activités. En effet, les enfants ont des âges variables, il est plus difficile de séparer les activités en fonction de ce facteur. Mais l'équipe semble malgré tout se débrouiller et les enfants ont le sourire.
«Notre groupe de bénévoles est uni, c'est beaucoup plus facile pour organiser les activités. Depuis quelques jours, certains adultes commencent à s'ouvrir et à venir nous parler et échanger avec nous. Nous ressentons ce besoin chez eux de partager leur situation. Nous formons tous ensemble une grande communauté, c'est une très belle expérience humaine», ajoute le coordinateur de chantier. Giorgio Turetta est très heureux de pouvoir vivre cette expérience, car il souhaite se spécialiser dans le droit des immigrés par la suite.