Francis Buekenhout est un des pères des Olympiades mathématiques

Ce concours interréseaux est une institution. Avec un nombre considérable de jeunes qui font donc des maths en dehors des heures de cours.

Éric Davaux
Francis Buekenhout est un des pères des Olympiades mathématiques
Francis Buckenhout ©Eda

Les vacances sont bel et bien là. Les cahiers scolaires au feu… Mais, petit retour en arrière. À la fin du printemps, s'achevaient la 40e Olympiade mathématique belge. Créées en 1976, ces olympiades furent lancées par Francis Buekenhout, 78 ans actuellement, de Court-Saint-Étienne, et quelques mordus de maths. «Je crois aux compétitions et donc aux élites, explique ce mathématicien fasciné par le sport, et dont Gaston Reiff fut longtemps l'idole. Contrairement à beaucoup d'idées reçues, les maths peuvent se prêter à la compétition.» Chaque année, ils sont quelque 26 000 enfants et ados à s'inscrire et à participer à l'Olympiade. «Évidemment, je pense aussi qu'il faut pousser ceux qui sont forts et les mettre en valeur. Le concept des olympiades existait déjà en Roumanie en 1904, du temps de l'empire austro-hongrois. De notre côté, nous avons commencé à y réfléchir un an avant leur création. Le miracle est que nous avons pu proposer cela à tous les réseaux d'enseignement sans aucun souci. Des profs de différentes institutions ont adhéré à l'idée et ont fait partie du jury. Tout cela a fonctionné sans le moindre subside.» Quant à la finale, elle s'est déroulée, bien avant la régionalisation, à Namur, un endroit central. Sept cents participants s'inscrivirent à la première édition avec un même questionnaire pour toutes les humanités.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...