Le piétonnier fâche les pompiers: «Ralentir le trafic, c'est bien. Mais pas les services de secours»
Le corps opérationnel des pompiers de Bruxelles se plaint des aménagements du piétonnier bruxellois pour la circulation des services de secours. Aucune action n’est toutefois prévue d’ici sa mise en œuvre.
Publié le 24-06-2015 à 18h20
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«Il y a des problèmes de mobilité à 500 mètres de l’entrée de la caserne centrale de l’Etat-major des pompiers de Bruxelles, censée intervenir sur toutes les communes bruxelloises mais aussi dans les zones du Brabant flamand», relève en premier lieu Eric Labourdette, dirigeant responsable SLFP et président de la cellule «Pompiers». «On a en effet été gênés lors des tests provisoires avec la fermeture de la rue de Laeken, qui est un axe de pénétration fort important. Les plots en béton nous empêchent d’intervenir sur une partie du quartier. L’échelle aérienne n’atteint plus les fenêtres de certains immeubles».
Les pompiers pouvaient passer auparavant directement depuis la sortie de la caserne par la rue de Laeken pour atteindre le centre-ville, Anderlecht, ou encore le CHU Saint-Pierre. Maintenant, ils doivent faire un détour par le boulevard Emile Jacqmain.
Le corps opérationnel des pompiers se plaint également des nouveaux aménagements, notamment des rues passées en sens unique, et de la liaison entre les places de la Bourse et De Brouckère. L’itinéraire alternatif proposé entrave, selon les pompiers, leur mobilité et porte atteinte à la rapidité des leurs interventions. Ils notent par ailleurs que l’activation de plots amovibles constitue une perte de temps supplémentaire. «Ralentir le trafic est une bonne chose, mais il ne faut pas ralentir la mobilité des services de secours», conclut Eric Labourdette.