Immersion à 360° dans la bataille de Waterloo
Frédéric Lilien va filmer les reconstitutions avec un dispositif mis au point par sa société Immersia Films et qui permet des prises de vue à 360°.
Publié le 18-06-2015 à 09h49
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Faire vivre le bicentenaire de la Bataille de Waterloo de l’intérieur. Telle une immersion à 360° au cœur des commémorations. Tel est le projet du réalisateur verviétois Frédéric Lilien. Il va en effet utiliser son concept innovant pour filmer à 360°, mis au point par sa société Immersia Films, afin de ne rien louper des festivités qui se profilent à l’horizon, à Waterloo.
Après des repérages effectués lundi, histoire de croiser Napoléon en passant, c’est armé de ses caméras et dispositifs spécifiques qu’il va arpenter le champ de bataille et les bivouacs jusqu’à samedi.
«Ces commémorations, c'est l'exemple parfait pour une immersion à 360°, explique le réalisateur, ultra-motivé par son nouveau projet. On y attend près de 6 000 figurants, 100 canons, 400 chevaux… Et des dizaines de milliers de visiteurs. Avec notre système vidéo, on sera vraiment au cœur de la bataille. On va se fondre dans le décor. Je me suis même laissé pousser la barbe et on portera des capes pour ne pas faire tache au milieu du vaste décor. Je dis "on" car je vais travailler avec un cinéaste espagnol qui est une véritable pointure de l'immersion à 360°.»
C'est donc équipés comme jamais que Frédéric Lilien et son comparse espagnol vont se fondre dans la masse, avec, en point de mire, les deux reconstitutions prévues vendredi et samedi. Deux grands shows mettant en scène des milliers de personnes. «On sait déjà qu'on va avoir des journées bien remplies, sourit Frédéric Lilien. Notre but est de vivre avec les figurants cette expérience hors du commun qui va rassembler des gens des quatre coins du monde. Pouvoir capturer tout ça, le décor, des témoignages, des moments d'intimité, ça va être vraiment top. La seule chose qu'on espère, c'est qu'il ne pleuvra pas.»
Une question demeure par contre, que faire des images une fois ce moment historique capturé? «On a beaucoup d'idées, mais on ne sait pas encore clairement ce qu'on va faire, conclut le réalisateur. On a un partenariat avec la RTBF mais on verra bien sous quelle forme exploiter nos images. Ce qui est certain, c'est qu'on va vivre l'expérience à fond pour en retirer un maximum. C'est aussi une expérience technologique enrichissante.»