Insolites, les potagers du centre-ville
Au chapitre des animations du deuxième Festival de la citoyenneté, on découvrait samedi les potagers du centre-ville.
Publié le 26-05-2015 à 06h00
:focal(507x344:517x334)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OZJEFFJJYRHRDA2I3CPVACILW4.jpg)
Insolite, cette promenade que commentait sous forme de conte Émilia Godard, de l’association des guides de l’arrondissement de Verviers.
C’est ainsi que samedi en début d’après-midi, elle emmenait un grand nombre de curieux à la découverte d’arbres rares et exceptionnels, mais aussi de potagers secrets, en plein cœur de la ville.
Tout démarrait au parc de l’Harmonie, avec la présentation du séquoia haut de 68 mètres, ramené du bout du monde par un lainier de l’époque glorieuse de la ville. On s’accrochait aussi aux branches du ginkgo biloba, un arbre dont l’origine est antérieure à l’ère des dinosaures et remonte donc à 270 millions d’années, à mi-chemin entre feuillus et conifères.
À l’issue de ce descriptif, la troupe se remettait en marche pour une première halte au pont du Chêne, qui n’était qu’un gué jusqu’en 1830, puis une seconde à la passerelle derrière l’athénée Thill Lorrain. On y trouve en pleine nature certaines plantes potagères avoisinant la tristement célèbre berce du Caucase.
La promenade se poursuivait le long de la rivière en direction du Pont d’Al Cute, derrière le musée Renier, pour remonter ensuite du côté du Floréal, en haut de Crapaurue, où existe un vrai potager.
Tout comme du reste à côté des locaux du Brin de Causette, où les visiteurs faisaient une nouvelle halte.
Tout s’achevait sur la placeVerte avec les stands de l’ASBL Grappa, qui exposait des bacs potagers à usage urbain destinés à demeurer en place sous la mention de «nourriture à partager».
De quoi inciter le citoyen, Verviétois et autre, à s’enhardir dans la culture vivrière, même sur un espace restreint.