Bicentenaire de la bataille: tous les détails sur la mobilité
Afin d’éviter les empoignades pour des raisonsde parking 200 ans après celles pour le territoire,le plan de mobilité devra être suivi à la lettre.
Publié le 21-05-2015 à 06h00
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Règle numéro 1: si vous n’avez rien d’essentiel à faire du côté de Lasne, Waterloo, Braine-l’Alleud, ou Genappe entre le 18 et le 20 juin, FUYEZ! Surtout si vous y habitez. Si vous n’avez pas de maison de campagne, il vous reste deux solutions: vous enfermer, ou participez à l’événement parce qu’il est historique. Dans ce deuxième cas de figure, mieux vaut bien se préparer.
Un vaste plan de mobilité a été mis en place par les organisateurs et les pouvoirs publics autour de la N5. Il fait la part belle à la mobilité douce pour tous ceux qui tenteront d'accéder au site. Vélos, motos, bus, trains, navettes et marche sont chaudement recommandés. En trois jours, quelque 200 000 visiteurs devront accéder au site. Les automobilistes devront laisser leur véhicule au vestiaire. Dix-sept parkings de délestage sont prévus aux alentours du site. Attention toutefois: le pré-achat des places de parking (voir site de vente sherpa.be) est indispensable, ainsi que la preuve d'achat présentée en version papier au contrôle.
La circulation sera perturbée en venant des grands axes. Le jeudi 18 juin en soirée et les deux jours suivants à partir de 14het jusqu’à 3hdu matin, une portion de la Nationale 5 sera fermée à la circulation. Les sorties du ring n°25 (Butte du Lion) en venant d’Ittre, ainsi que n°26 (Waterloo) en venant du carrefour Léonard et en venant d’Ittre (Genappe) seront aussi fermées le 18 juin à partir de 17hainsi que les 19 et 20 juin à partir de 14 h. Des déviations seront mises en place.
«J'insiste sur le fait que la circulation sur la N5 sera normale en matinées et début d'après-midi, avec accès possible aux commerceset écoles, souligne Thierry Charlier, responsable de la mobilité à la police de la Mazerine. Ce n'est donc pas une excuse pour louper ses examens…»
Pour les automobilistes, la police a prévu de diffuser des informations en temps réel via les réseaux sociaux, le site internet de la police fédérale ainsi que via le radioguidage de la RTBF.
Autre conseil en or: si vous ne disposez pas de ticket d'entrée pour les festivités (pour rappel tout est vendu sauf 2 000 places pour le spectacle d'inauguration Inferno le jeudi soir), ne venez pas! Rien ne vous sera accessible. Aucun billet ne sera vendu sur place.
Pour participer à l’effort de guerre, la SNCB et les TEC ont mis la main au portefeuille. La SNCB renforcera son offre vers la gare de Braine-l’Alleud, la plus proche du site des commémorations… (pas la station Waterloo donc). Plusieurs trains spéciaux sont prévus. Ceux-ci permettront, après les spectacles des 18, 19 et 20 juin, de ramener les voyageurs vers Bruxelles. La SNCB a également imaginé un billet spécial «Waterloo 2015» pour le bicentenaire. Il permet aux voyageurs d’obtenir des tickets de 2e classe à 50% du prix habituel.
Les TEC prendront le relais à la sortie de la gare de Braine-l’Alleud et proposeront des navettes gratuites toutes les 5’. D’autres sont également prévues pour relier les lieux des trois bivouacs entre eux de 9 à 18 h. Pour les plus braves, reste la solution pédestre, qui, paraît-il, est plus conforme à l’esprit 1815, estiment les organisateurs. De la gare de Braine, reste 3 km jusqu’au hameau du Lion. L’occasion rêvée de rendre hommage à ceux sans qui ce colossal événement n’aurait jamais eu lieu.
Vite dit
– Sur les quelque 200 000 visiteurs attendus aux bivouacs et autres reconstitutions, 40 % arriveront du Brabant wallon.
– Actuellement, seuls 9 000 tickets parking/jour ont été vendus en prévente. Trop peu pour les organisateurs. Environ 1 500 emplacements pour vélos et motos sont prévus dans cinq parkings.
– Entre le lion et les tribunes, un village du lion est prévu pour accueillir une cinquantaine de stands d'artisanat et restauration.
– Les navettes des TEC relieront gratuitement les trois bivouacs entre eux : le bivouac des alliés à Hougoumont, le bivouac des Français, et le bivouac du dernier QG de Napoléon.
– Plus de 300 policiers seront présents sur le site chaque jour, tant pour gérer la foule que pour gérer la mobilité. Ils recevront l'appui de la police fédérale : des appuis aériens, canins, équestre, et aussi de la police judiciaire fédérale.
– Quelques chiffres en vrac : 16 000 barrières Heras, 450 toilettes cabines, 25 000 plaques de métal pour tapisser le sol, 98 420 places assises en tribune, 5 800 reconstitueurs et accompagnateurs…