24 H en course libre : on courra pour les enfants sénégalais..
L’Espace Citoyen, qui organise les 24H en course libre de Mouscron, a choisi: la prochaine édition de l’événement aidera à la création d’un centre polyvalent et d’un terrain de foot au Sénégal.
Publié le 10-02-2015 à 10h56
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La décision a été prise ce lundi soir: c’est l’association Buwooken, originaire d’Hérinnes (Pecq), qui sera soutenue lors de la prochaine édition des 24H en course libre de Mouscron, le dernier week-end de septembre.
Créé par deux artistes, ce collectif veut donner la chance aux jeunes des familles défavorisées de Kolda (une ville du sud du pays), de grandir, de s’épanouir et d’être éduqués dans un cadre sportif et culturel.
«Là-bas, les enfants sont vite livrés à eux-mêmes, expliquent les membres de Buwooken. Il y a un réel manque d'encadrement tant scolaire que sportif et culturel. Il y a bien des structures qui existent, mais elles sont payantes et tous les parents n'ont pas les moyens. C'est donc en cherchant une solution pour encadrer ces petits de 5 à 14 ans que le projet Buwooken a démarré. »
En étroite collaboration avec une structure sénégalaise
L’association a vu le jour en Belgique, mais est constamment en relation avec une structure sénégalaise qui collabore avec un sociologue, un journaliste, des pédagogues, des éducateurs et des artistes et qui informent des besoins. Sur place, Buwooken a déjà créé une école de football pour les enfants défavorisés. Outre le matériel sportif et didactique adéquat, des entraînements réguliers et des stages durant les vacances sont proposés.
Pour les artistes, un atelier de construction de marionnettes a aussi vu le jour. Régulièrement, des fournitures scolaires et sportives sont aussi envoyées grâce aux actions menées en Belgique.
Un terrain de foot et un espace polyvalent
Grâce aux 24 Heures de Mouscron, l’association voudrait encore augmenter son appui. Elle envisage ainsi d’acheter un espace de 6 hectares, afin d’aménager un terrain de football et un espace polyvalent. Un joli projet estimé à environ 17 000€.
«Jusqu'à présent, les enfants devaient jouer dans la rue ou dans la cour d'une école qui est inondée à la moindre pluie. C'était donc loin d'être l'idéal, dit-on à Buwooken. L'armée a bien prêté un terrain, mais c'est une situation temporaire.Avec la nouvelle infrastructure, les enfants auront un espace d'entraînement digne de ce nom, mais aussi des bâtiments, avec sanitaires, permettant d'accueillir des stages de vacances. Pour le moment, une cinquantaine d'enfants sont concernés par le projet Buwooken».