L’essor fulgurant de Veranclassic
Le spécialiste de la construction de jardin a vécu une année 2014 record. Sa force: la grande flexibilité de l’équipe dirigée par Yvan Ostyn.
Publié le 22-12-2014 à 07h26
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Quel chemin parcouru en à peine deux décennies par Yvan Ostyn à la tête de Veranclassic: d’un petit espace puis d’un container à la rue du Petit-Pont à Mouscron en 1994, d’un showroom couvert de 200 m2 au boulevard Industriel et d’un plus grand à la rue du Plavitout (qui va devenir prochainement un Brico), il a pu accroître sa visibilité en 2013 à Dottignies, en l’avenue du Bois Jacquet. Il y dispose d’un showroom de 12 000 m2 , bâtiment construit sur deux hectares. L’écrin a été élu récemment plus beau showroom de Belgique et du Nord/Pas-de-Calais par un magazine spécialisé.
Passer de Mouscron à Dottignies a tout changé…
Cette migration de la cité des Hurlus à celle de la Main, voici un an, a fait émerger un constat qui mériterait une étude sociologique… «A Mouscron, je n'arrivais pas à avoir beaucoup de clients flamands, même en faisant de la publicité, se remémore le patron, M. Ostyn. En déménageant à Dottignies, cette clientèle doit peut-être avoir moins conscience que cela dépend toujours de Mouscron: cela a tout changé puisque j'ai désormais 40% de clients qui viennent de la Flandre.» Si l'on vient de très loin pour ses vérandas en bois ou alu, ses carports mais également ses poolhouse – «Maisons d'amis au fond des jardins qui sont en pleine expansion», c'est parce que le staff important ne ménage pas ses efforts pour satisfaire le client et le rassurer à tous les étages. «On a vraiment une grande diversité à présenter. Comme on a un très grand showroom, les gens se disent «On a tout sous le même toit et, avec pareil choix, ça vaut la peine d'y passer son samedi ou son dimanche». Ils en profitent pour aller aussi chez Slots, au Poisson d'or, chez Famiflora… Ca devient un grand centre commercial, ce qui est bon pour les affaires.
Les gens achètent énormément sur internet mais on sent que beaucoup veulent voir en vrai, toucher, sentir même le bois. Voir la construction finale est important. Nous aménageons d'ailleurs les vérandas comme à la maison, avec peintures et mobilier, pour mieux s'y projeter, continue M. Ostyn qui a commencé sa vie professionnelle dans la fabrication de cachets à encre!
L'homme pousse le souci de la transparence jusqu'à avoir placé, au fond du showroom, une paroi transparente au travers de laquelle le client a une vue sur l'atelier où les ouvriers s'activent (il est possible de le visiter le week-end, lorsque la sciure s'arrête de voler…) Malgré la crise économique, on voit la croissance car nous vendons un produit d'amélioration de l'habitation. Il lui apporte du volume et une plus-value. Nous avons tout: ceux qui ont un budget de 1 000€ vont trouver leur bonheur chez nous, ceux qui veulent un produit plus exclusif aussi.» Si la flexibilité est aussi aisée, «c'est parce que j'ai la même équipe depuis vingt ans! Vingt ans, c'est aussi la garantie donnée d'office chez Veranclassic. Tout est d'ailleurs prémonté une première fois dans notre atelier pour une bonne vérification.»
«On s’occupe de tout!»
Et parce que vous aurez certainement compris que le jeune quinquagénaire a le souci du détail, l’entreprise a ses propres ingénieurs et architectes, s’occupe elle-même de rentrer les permis, coule la dalle de béton, communiquer le plan de montage dès la signature… Un travail véritablement de A à Z!