Le Foyer populaire fuit de partout

Avant, il faut faire face à l’urgence, bien que le dossier des travaux à effectuer «d’urgence» date d’il y a un an… Lors du dernier conseil communal de Court-Saint-Étienne, les élus ont approuvé le cahier des charges pour ces travaux d’urgence à réaliser dans ce bâtiment occupé par le Centre culturel du Brabant wallon (CCBW).

Ces travaux estimés à 17 500€ (dont 14 500€ de subsides, le reste venant de la Commune, propriétaire du bâtiment) consistent à réparer le zinc de la toiture et à refaire le toit au niveau de la cafétéria. «Ces travaux représentent des rustines car il faudra refaire toute la toiture», précise Édith Grandjean, la directrice du CCBW.

Et de continuer: «Cela fait plus de 7 ans que le centre culturel se bat pour que le bâtiment soit rénové. Le dossier avance… à son aise, mais pas assez vite vu l'état du bâtiment.»

Outre les travaux d’urgence, deux dossiers sont en cours pour la rénovation du bâtiment qui fut la salle des fêtes des usines Henricot.

Dans le premier dossier, une réunion avec le comité d'accompagnement dans le cadre du certificat de patrimoine se tiendra fin du mois pour finaliser le cahier des charges. On y parlera de la toiture, mais aussi de la façade. Risquant de s'effondrer, elle a été étançonnée en 2009 et son fronton, où l'on pouvait lire «Solidarité – 1913 – Délassement», a été démonté. Il est prévu de le remonter. Les châssis seront aussi remplacés. «On espère entamer les travaux en 2015.»

Du logement pour les artistes

Le second dossier concerne la salle elle-même, pour des travaux espérés en 2016. Le centre culturel en a fait, depuis 2011, un espace d’inventions où les artistes peuvent concevoir leurs numéros et spectacle. Une salle qui tourne bien et que la directrice aimerait inscrire dans un réseau artistique européen et international.

Différentes idées existent pour la salle: créer une petite salle de répétition au-dessus de la scène, installer des loges et même du logement pour les artistes en résidence. «La salle est à disposition des artistes 24hsur 24 et 7 jours sur 7 pour qu'ils puissent travailler à leur rythme. Proposer un logement est donc important», souligne François Geeraerd, coordinateur logistique du CCBW. Il est encore question d'un lieu de stockage et de rénover la scène. «Mais le bâtiment est classé, on ne peut donc y faire ce qu'on veut. Il faut faire se rencontrer les exigences artistiques actuelles avec celles de la préservation du patrimoine», conclut Édith Grandjean.