Jyva'Zik: 3 000 festivaliers dans les années folles
L’équipe organisatrice du Jyva’Zik perçoit la réponse positive du public comme un signe d’encouragement à creuser le concept rétro-vintage.
- Publié le 03-11-2014 à 05h00
«Comme le dirait Deluxe, si ça vous a plu, revenez moustachus», concluent les organisateurs du Jyva'Zik festival qui a emmené plus de 3 000 festivaliers dans les années folles durant deux soirées, vendredi et samedi au Parc à Mitrailles à Court-Saint-Étienne.
«Bien que la programmation de la grande scène ne comportait pas de grosses vedettes (à l'exception de Deluxe), la foule s'est laissée porter par un flot d'énergie grandissante jusqu'à basculer totalement dans la folie de cette période décadente, se réjouissent les organisateurs du Jyva'Zik. Cette réponse positive du public est perçue comme un signe d'encouragement par l'équipe organisatrice et la conforte dans l'idée que le concept rétro-vintage mérite d'être creusé encore davantage avec des propositions que l'on ne voit nulle part ailleurs.»
«Arrache-lui le slip»
Le public, dont certains sont venus déguisés, a apprécié le festival, qu'il s'agisse de l'effeuillage burlesque qui s'est terminé par cette sérénade, «Laissez tomber les filles», ou du catch. «Arrache-lui le slip», lançait la foule mobilisée en faveur de l'unique combattante féminine qui l'a emporté.
Dans l'espace city rockers où les festivaliers, casque sur les oreilles, ont enchaîné rock, twist et autres pas de danse aux côtés d'un homme à tête de gorille, les sourires étaient au rendez-vous, tout comme dans l'espace Cabaret. «Radio Muzak, ça a terminé en force. Le jazz, c'est mon univers, précise Sébastien. Moi, dès qu'il y a des cuivres, je suis au paradis!»
À deux pas de la grande scène, l'enthousiasme était là aussi. «On connaît le festival depuis ses débuts alors qu'il programmait de la musique festive, indiquent Éléonore de Bruxelles et Valentine, de Liège, venues samedi, principalement pour Deluxe. C'est super ciblé et c'est excellent. C'est vrai que c'est à la mode, mais ils sont les seuls à faire ça en exploitant vraiment le thème dans les détails, c'est ça qui nous plaît et qui est magique, qu'il s'agisse du catch, des déguisements, du cabaret…»
«Un festival atypique»
Du côté des artistes, Don Fiasko a lancé à son public: «Merci, Jyva'Zik, vous êtes chauds, c'est super!» Juste avant, ça a pas mal bougé, aussi sur La Foule de Piaf ou encore Brel et Vaya Con Dios revus et corrigés par Zénobe et Gaston.
Présente le vendredi soir avec des amis, Hélène était de retour, samedi avec une nouvelle tenue: «C'est un festival tout à fait atypique et l'ambiance y est vraiment particulière, avec la déco et les festivaliers déguisés. En plus, c'est très bien organisé, il n'y a aucun temps mort, il y a toujours des animations entre les concerts et des choses qu'on ne voit pas dans les autres festivals.»