Bruxelles : Pascal Smet n’est pas radicalement hostile à Uber
Le service d’inspection de la Région bruxelloise va reprendre les contrôles visant le service de transport privé Uber, mais l’opération vise à contrôler les exigences légales de sécurité de responsabilité et de protection sociale.
Publié le 08-09-2014 à 15h24
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Elle ne doit pas être perçue comme une déclaration de guerre, a affirmé lundi le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet.
«J’ai l’intention de sérieusement améliorer le service de taxis à Bruxelles en intégrant, notamment comme écrit dans l’accord de gouvernement, les derniers développements technologiques et le développement d’initiatives de partage de voiture privées», a commenté lundi le ministre sp.a.
Entre le 3 mars et le 28 mai 2014, treize opérations de contrôle avaient été organisées, à l’initiative de Brigitte Grouwels (CD&V), ministre du Transport sortante. Celles-ci avaient mené à la saisie d’autant de véhicules et de 4 quatre iPhones.
Le transport de passagers payant à Bruxelles, comme ailleurs, est strictement réglementé. Qui veut exploiter un service de taxi doit avoir une licence. Le véhicule doit être en ordre de contrôle technique. Le conducteur doit disposer d’une assurance afin qu’il n’y ait pas de problème en cas d’accident et bénéficier d’une protection sociale adéquate.
«Actuellement, les services d’Uber ne répondent pas à ces normes minimales, il est donc logique que nous procédions à des vérifications, pour la sécurité des passagers, mais aussi parce que c’est une concurrence déloyale à l’égard des compagnies de taxi qui pour se conformer à ces normes sont confrontées à des coûts importants. Qui plus est, il y a eu une décision de justice», a ajouté le ministre.
Pascal Smet a toutefois souligné qu’il n’excluait pas, a priori, qu’Uber et d’autres initiatives obtiennent une place dans le paysage bruxellois des taxis.
Pour lui, les taxis à Bruxelles doivent être un supplément aux transports en commun.
Pour atteindre cet objectif dans les prochains mois, le ministre consultera toutes les parties concernées à la fois par le secteur du taxi mais aussi par Uber avant de mettre au point une nouvelle législation «contemporaine».
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