Live buzz - Mountain Bike en plein effort au BSF: « Notre rock passe par les Alpes, les Pyrénées et le bistro »
Mountain Bike, c’est l’équipe qui porte le maillot blanc de meilleur jeune cet été. Leur rock, un garage nettoyé à la pop, est un sprint alimenté au bicky. Les Bruxellois vous offrent deux morceaux avant l’étape du BSF.
Publié le 10-08-2014 à 18h37
/static.lavenir.net/Assets/Images_Upload/actu24/2014/08/01/fb860972-198f-11e4-b6ad-e425be72bad6_web_scale_0.8695651_0.8695651__.jpg 480w,https://www.lavenir.net/resizer/XxtpyzThaWgP7QMaN1JJTTdbNMI=/768x0/smart/filters:quality(70)/static.lavenir.net/Assets/Images_Upload/actu24/2014/08/01/fb860972-198f-11e4-b6ad-e425be72bad6_web_scale_0.8695651_0.8695651__.jpg 768w)
Couchés sur le guidon, fendant le vent du succès, les Mountain Bike gravissent cet été toutes les côtes qui s’offrent à eux. Des Aralunaires à Dour, avec un sprint aux Nuits du Bota: pas un jour de repos pour récupérer. Leurs tenues de scène commencent d’ailleurs tout doucement à sentir le maillot jaune.
C’est pas grave: Charles (batterie), Aurélien (guitare), Stefano (basse) et Étienne (speaker officiel) assument la sueur. Ça va bien avec leurs t-shirts vintage. Dans le peloton des groupes belges qui crapahutent de festivals en festivals, le quatuor a réussi à se glisser dans une échappée «à l’ancienne», portant haut les couleurs du rock garage. Maillots blancs des meilleurs jeunes de l’année, ils s’apprêtent en régionaux de l’étape à rouler des mécaniques au Brussels Summer Festival.
Après la session «Live Buzz» enregistrée pour L’Avenir à l’atelier Cyclo de la rue de Flandres, ils forment la bordure face à nos questions. Et nous répondent soudés, en équipe.
Découvrez le premier titre, "Is that all about money", dans notre première vidéo ci-dessus. Nous vous invitons a régler le niveau de lecture sur HD pour une qualité d'image et de son optimale. Deuxième titre: "I lost my hopes (in paradise)", ci-dessous.
Vous montez parfois sur scène habillés en filles. Déjà essayé à vélo?
Ah! Impossible! Les robes se prendraient dans les rayons. Et puis on sait à peine monter à vélo, alors bon… Mais pour le clip, on l’a fait. Un peu.
Votre album inaugural cavale dans tous les sens: c’est un sprint?
Pas vraiment. C’est plutôt une course par étapes. Avec des paysages. Un Tour de France sans les commentaires à la con. Ça passe par les Alpes, les Pyrénées, et surtout par le bistro!
Justement: vous roulez à quoi?
Ben surtout à la bière. Et aussi au whisky. Enfin, surtout Stefano. Grâce à lui, on a gagné une bouteille y a pas longtemps. Mais il l’a vidée tout seul. Avec tout ça on peut pas dire qu’en concert, ça soit lui qui fasse les meilleures courses.
Le rock garage, ça vous esseule un peu dans le peloton, non?
Ça dépend où. En Belgique, peut-être. Mais pas aux USA. Chez nous, y a des groupes qui émergent. On reste quand même un peu isolés, ouais. Ceci dit, l’appellation «garage», on essaye au maximum de s’en dissocier. On est garage dans l’esprit, on est garage en live, mais sur disque, on est plus «propres»: on veut que tout le monde puisse écouter l’album.
La musique, c’est comme le sport pro: pourri par l’argent?
Ouais à fond! D’ailleurs nous, on ne joue que dans cette optique: on veut se faire un max de thunes. On veut dérober des millions! Plus sérieusement, sans faire dans la philo de comptoir, on sait bien que le fric régit tout. Mais nous, on est loin du niveau professionnel, hein. D’ailleurs, le seul sport qu’on pratique, c’est le kicker, au café.
Rayon influences, vous prenez la roue de qui?
Ty Segall! On a joué avec lui. Deerhunter aussi, pour le côté crado. On essaye surtout d’exploiter tout ce que chacun aime. Là, on écoute un peu plus d’electro. On nous a déjà comparés à Soulwax: c’est un gros compliment.
C’est qui le leader, dans l’équipe?
Comme dans une bonne échappée, on essaye d’appuyer un relais chacun. Faudrait pas qu’un de nous pédale plus que les autres. C’est pour ça qu’on est bons sur scène. Mais au final, c’est censé être Charles quand même, vu que c’est lui le batteur.
Vous êtes plutôt classiques de printemps dans les petites salles, ou grands tours sur les festivals?
Les grosses scènes, c’est nouveau pour nous. C’est grisant. Mais il faut alterner. Dans les petites salles, ce qu’on aime, c’est ce contact avec le public. Sur les gros festivals, on est trop loin l’un de l’autre: on ne peut plus se cracher dessus ou se rouler des pelles.
Vous mangez quoi pour graisser la chaîne: stoemp bruxellois ou bicky tournaisien?
Le bicky manque un peu à Bruxelles. Mais on s’est bien habitués au durum. Mitraillette boudin blanc, c’est bien aussi.
+ Merci à l’Atelier Cyclo, rue de Flandre 85, 1000 Bruxelles, pour le cadre (de vélo) de notre session live
+ Toutes nos sessions acoustiques Live Buzz
/static.lavenir.net/Assets/Images_Upload/actu24/2014/08/01/BSF.jpg 480w,https://www.lavenir.net/resizer/6-aZP4VGcuqJVM86473Dyw-qxc0=/768x0/smart/filters:quality(70)/static.lavenir.net/Assets/Images_Upload/actu24/2014/08/01/BSF.jpg 768w)
«Ouvrir pour Axelle Red: marrant»
Au BSF, vous jouez au Mont des Arts avant… Axelle Red. C’est pas la première partie la plus branchée…
C’est vrai que quand on a reçu la proposition d’ouvrir pour Axelle Red, la question s’est un peu posée. Mais on n’a pas hésité longtemps: on peut plaire à un large public. Si les gens nous font confiance, ça vaudra le coup. Et en plus, on adore jouer aux heures d’apéro.
Un peu à l’image des Francofolies, le BSF n’est pas le festival le plus pointu…
C’est marrant, cette affiche décalée! Ça passe par tous les genres. Mais c’est la règle. Ce qui est bien au BSF c’est que c’est pas cher: ça encourage les gens. En 10 jours, ils peuvent voir plein de choses. De toute façon, on a tout à prouver!
+ Mountain Bike au BSF, lundi 11 août sur la scène du Mont des Arts avec Axelle Red et Clare Louise.
+ Le BSF, du vendredi 8/09 au dimanche 17/09, 60€/pass 10 jours, 35€ ou 25€/1jour. Electrocity: 35€ (8 et 9/08) ou 22€/1 soir. Plus d’info sur le site officiel.
/static.standaard.be/Assets/Images_Upload/actu24/2014/08/01/fc6b88c6-198f-11e4-b6ad-e425be72bad6_web_scale_0.2678571_0.2678571__.jpg 480w,https://www.lavenir.net/resizer/pumMLi-RN5TUMejm3fhduWkUsNA=/768x0/smart/filters:quality(70)/static.standaard.be/Assets/Images_Upload/actu24/2014/08/01/fc6b88c6-198f-11e4-b6ad-e425be72bad6_web_scale_0.2678571_0.2678571__.jpg 768w)
Etienne (chant), Stefano (basse), Aurélien (guitare) et Charles (batterie): l'équipe Moutain Bike en plein effort pour notre session acoustique.
Dossiers