À Saint-Léger, retour du soleil,mais baignade toujours interdite
Même si la mousse d’un «bloom algal» peut disparaître après plusieurs jours, elle empêche la baignade au lac de Conchibois.
Publié le 17-07-2014 à 08h37
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De retour, le soleil donne plus d’éclat au Pavillon bleu qui flotte sur le lac de Conchiboi à Saint-Léger. Plus d’éclat aussi au panneau d’interdiction de baignade. Après avoir disparu durant le week-end, la mousse du «bloom algal» fait sa réapparition.
La baignade reste donc interdite
Un des deux Pavillons bleus de Wallonie
Pour la 4e année consécutive, Anne Thibaut d’Inter-environnement Wallonie a remis en présence de Céline Zints, la coordinatrice adjointe du Contrat de rivière Semois-Chiers, le Pavillon bleu à Monique Jacob, l’échevine de l’Environnement.
Ils expliquent: «C'est un prestigieux fanion récompensant les efforts effectués en matière d'éducation à l'environnement.
Un fanion de référence dans les domaines du tourisme, de l’environnement et du développement durable mondialement reconnu […] qui ne flotte qu’à deux endroits de baignade en Wallonie: Saint-Léger et Butgenbach.»
Paradoxe d’une interdiction de baignade
«Alors que le label européen est plus exigeant que les normes de la Région wallonne, le lac recouvert depuis début juin, d'une écume verte de cyanobactéries appelées «blooms algaux» est interdit de baignade». C'est en substance ce qu'on découvre en page 25 de la revue Inf'Eau Semois-Chiers. Interdiction donc malgré l'excellence des analyses hebdomadaires de l'eau au niveau des entérocoques intestinaux et des bactéries intestinales. Alors comment faire face à ce «bloom» causé par la prolifération d'algues microscopiques?
Atout majeur du tourisme léodégarien
Anne Thibaut et de Céline Zintz parlent d'une même voix: «Le lac de Conchibois a une réelle valeur touristique et pédagogique. Il possède l'une des rares eaux de baignades reconnues en Wallonie.»
De quoi, dans l'équipe léodégarienne de gestion du lac, de se poser mille et une questions sur la manière de faire face à une situation inconnue durant les vingt-cinq dernières années qui discrédite l'atout majeur du tourisme qu'est le lac. Et de mettre beaucoup d'espoir dans la visite du Dr Louis Leclercq de l'ULG et d'autres consultants. «Il conviendra ensuite de rassembler toutes les forces vives afin de rechercher dans les plus brefs délais une solution capable de pérenniser la qualité des eaux de baignades du lac.»