Série d'été| Martine et Louis bien dans leurs pompes
Le café La Chope, situérue de Mont-Saint-Guibert dans le fond de Blocry, s’est ouvert le 19 octobre 1974. Martine et Louisy sont depuis 1992.
Publié le 05-07-2014 à 06h00
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Martine et Louis Talevski ont repris le café La Chope en 1992, aux parents de Martine, Lucienne et André Augurelle. «Nous trouvions qu'il s'agissait d'une bonne opportunité. J'ai travaillé à Bruxelles, puis deux ans chez Metrank dans la région. Lorsque nous avons repris le café, le 1er juillet 1992, nous avions décidé de le faire pendant cinq ans. Nous avons remis ça a de cinq ans en cinq ans. Nous y sommes toujours aujourd'hui», raconte la patronne, Martine. Qui avoue aujourd'hui qu'il lui serait difficile de quitter l'établissement: «Ce ne serait pas évident de se passer de l'ambiance, des clients. Nous avons déjà opté pour deux jours de fermeture par semaine, le mercredi et le jeudi. Cela nous permet d'avoir d'autres activités, notamment avec nos petits-enfants, Basil et Natan, que nous allons rechercher à l'école le mercredi midi».
Mardi dernier, cela faisait exactement 22 ans que Martine et Louis se sont installés derrière les pompes. «Nous attirons une clientèle de fidèles. Les gens savent qu'ils sont accueillis par Louis ou par moi, lorsqu'ils ouvrent la porte. Nous n'avons pas de personnel. Certes, la clientèle n'est plus la même que durant les premières années. Elle s'est renouvelée…»
Situé à deux pas du lac de Louvain-la-Neuve, dans le fond de Blocry, le café est tout proche de Louvain-la-Neuve: «Oui, de temps en temps, nous avons la visite d'étudiants. Cela varie d'une année à l'autre. Nous recevons surtout des étudiants dont les frères et sœurs connaissent le café. Lors du rassemblement des bleus, la Binchoise fait chaque année une halte chez nous».
Le café sert aussi de local au club de pêche de la Malaise, installé au lac de Louvain-la-Neuve. Et une équipe de balle pelote est attachée depuis plus de vingt ans à l'établissement: «Depuis deux ans, nous avons rejoint le championnat officiel de l'entité Sambre-Dyle, après avoir joué dans l'entente corporative et dans le championnat des services publics de Charleroi».
Beaucoup de bistrots ont eu des difficultés lorsque la cigarette a été bannie des lieux publics: «Personnellement, je n'ai jamais dû gendarmer pour faire appliquer la loi. Cela a certes changé la donne, mais d'un autre côté, nous avons aussi récupéré des clients que la fumée de cigarette dérange…»