Daphné Stadnik : « Chaque animal est un partenaire »
Aux sceptiques qui remettraient en cause les capacités d’un animal à aider des personnes en difficulté, Daphné Stadnik, psychologue formée en France à la médiation animale, expose plusieurs arguments: «L’animal facilite la rencontre parce qu’il ne juge pas.
Publié le 07-06-2014 à 06h00
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Prenez l’exemple des personnes handicapées… Il favorise la confiance dans une relation d’égalité. Il réconforte car il donne de l’affection. Et il peut valoriser par les soins et l’attention qu’il nécessite.»
La poule, 3e meilleure «amie» des patients
En fonction des objectifs qu'elle se fixe avec ses patients, Daphné Stadnik travaille avec des animaux différents. «L'enfant peut choisir avec quel animal il préfère de travailler. Nos animaux ont certains profils qui leur correspondent mieux que d'autres. Un lapin sera parfait pour un enfant qui a du mal à se concentrer parce qu'il faut pas mal de temps et de patience pour l'apprivoiser, explique-t-elle. Du côté des chats, nous avons Prit, un chat pot de colle, très câlin et attachant qui convient parfaitement aux gens stressés. En revanche, l'autre est beaucoup plus distant. Il ne se laisse pas approcher si facilement, il convient lorsque l'on travaille avec quelqu'un d'hyperactif.» Et les poules, qu'apportent-elles aux patients? «Elles sont surprenantes. Je les mettrais en troisième position des partenaires zoothérapeutes parce qu'elles sont très habituées à l'homme et s'en approchent sans crainte.»
L’objectif de Daphné est d’obtenir des subsides pour offrir l’accès à la zoothérapie à tous ceux qui le souhaitent. Elle aimerait également créer un centre de formation.