Tournai: et si Marie-Christine Marghem devient ministre?
Il s’agit encore d’une hypothèse mais si MCM devient ministre, elle entend conserver des liens étroits avec le collège tournaisien.
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Publié le 27-05-2014 à 07h25
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Les efforts consentis durant la campagne n’ont pas été vains pour la députée tournaisienne Marie-Christine Marghem. Avec son score très appréciable de 19 814 voix de préférence (sans compter les voix frasnoises toujours «bloquées » par un bug informatique), elle engrange plus de 6 000 votes de plus qu’en 2010.
Celle qui, hier encore, était seconde candidate à la Chambre sur la liste MR pour l’arrondissement d’Ath/Tournai/Mouscron, conserve et conforte donc son siège de députée.
Comme elle nous le confiait déjà le soir du scrutin, elle se verrait même bien endosser – si on le lui demande, bien sûr – un rôle de ministre, avec une prédilection pour la Justice. Logique, pour une licenciée en droit, avocate de surcroît.
Son accession à une fonction ministérielle impliquerait toutefois un remaniement au sein du collège tournaisien où elle occupe la fonction de première échevine.
Car s’il est possible de partager ce dernier poste avec celui de députée, ce n’est pas le cas lorsqu’il s’agit d’entrer au sein de l’exécutif fédéral.
La logique veut qu’elle soit remplacée par un autre membre de son parti ayant obtenu un score utile lors des dernières communales.
Lequel n’est autre que le dynamique patron de la Mignonnette, Robert Delvigne, qui affichait un score de 990 voix de préférence à l’issue des communales 2012. Cette règle n’est toutefois pas absolue, le nombre de voix n’étant que l’un des critères entrant en ligne de compte pour une telle désignation.
Quoi qu’il en soit, à supposer encore une fois que MCM devienne ministre demain (enfin quand les négociations auront abouti…), celle-ci entend bien conserver un rôle très actif auprès du collège tournaisien.
«Dans ce cas, j’émettrai le souhait d’être invitée comme expert auprès du Collège. Tout comme le fait Rudy Demotte avec le collège actuel… »
Et dans l’hypothèse où son président ne l’appellerait pas, Marie-Christine Marghem ne changerait rien à sa situation actuelle en restant à la fois première échevine à Tournai et députée fédérale.