Sttellla lancera son « Grabatour » à Tournai
Le 22 mars, Sttellla débute son «Grabatour» sur l’Esplanade de l’Europe. Un grand moment de folie en perspective…
Publié le 11-03-2014 à 08h51
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Les années passent mais la folie reste. Pour fêter ses quarante ans de scène, le groupe Sttellla va s’offrir une tournée anniversaire d’une bonne trentaine de dates à travers toute la Wallonie. Le 22 mars, Tournai aura le privilège d’accueillir la toute première représentation de ce «Grabatour». Ce sera sous le chapiteau de l’Esplanade de l’Europe. Rencontre pleine de surréalisme avec Jean-Luc Fonck.
Jean-Luc, vous avez surnommé votre tournée « Grabatour », faut-il en conclure que c’est la dernière ?
Je ne pense pas. On va essayer d’arriver aux 50 ans. Il y a des records à battre: Aznavour, Toots Thielemans, Annie Cordy… En ce qui nous concerne, la tournée d’adieu s’appellera «l’Incinératour». Mais nous n’avons pas encore la date.
Qu’est ce qui explique une telle longévité ?
On s’amuse. Entre les répétitions d’il y a 30 ans et celles d’aujourd’hui, il n’y a quasiment pas de différence. Il faudrait nous voir en répétition. On joue comme des jeunes. On fait bouger nos corps comme des rock’n’roll stars… mais on a mal au dos le soir!
Après quarante ans, l’inspiration ne fait-elle jamais défaut ?
Au plus on en fait, au plus on arrive à écrire. Notre chance, c’est qu’on n’est pas lié à une boîte. Donc on peut faire ce qu’on veut. Et moi j’aime bien faire les trucs comme ils viennent. Toujours en essayant de faire du mieux que je peux.
« Grabatour », c’est aussi la sortie d’un treizième album. Que peut-on en dire ?
Il s'appelle «Ounne dosse treize». Et le premier single «Comment on faisait avant?» vient de sortir. C'est un album merveilleux. Je le dis, comme ça tu l'écris, les gens le lisent et ils l'achèteront… Pendant un an, j'ai écrit une chanson par semaine pour la matinale de Vivacité. J'ai pris ce qu'il y avait de bien, j'ai enlevé le moins bien. Enfin… j'ai gardé le moins pire!
C’est un album en 3D…
Tout à fait. Le livret est en trois dimensions et on a ajouté des lunettes pour que les gens puissent le lire. Les disques ne se vendent plus, c’est de moins en moins du business. On peut donc se faire plaisir.
Comment va s’articuler le concert de Sttellla ce 22 mars ?
On ne va pas faire les 25 morceaux d’ « Ounne dosse treize» sur scène. Quand les gens viennent, ils ne veulent pas qu’on leur joue uniquement le dernier album. Ils aiment bien aussi les vieux succès. On va donc jouer un peu de tous les albums avec quatre ou cinq morceaux du dernier opus. Nous avons également prévu un petit medley.
Vous commencez votre « Grabatour » à Tournai. Vous vous souvenez de votre première date dans la région ?
Oui. C’était sur une petite place à côté du beffroi. (NDLR: la Place Saint-Pierre) Ça s’appelait «L’Incrédule». C’était vraiment tout petit. Et à l’époque personne ne nous connaissait.