Michel Lelièvre n'est pas un trafiquant
Le tribunal correctionnel de Nivelles a débouté Michel Lelièvre, ce lundi, de sa demande de dédommagement (symbolique) introduite dans le cadre d'un dossier de stupéfiants.
Publié le 19-11-2013 à 08h52
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L’honneur de Michel Lelièvre est sauf. Partiellement en tout cas… Le 20décembre 2011, un co-détenu de la prison d’Ittre l’accusa d’être trafiquant de drogue. Une fouille avait permis de découvrir une douzaine de grammes de cannabis dans la cellule de Fabrice D., un Carolorégien de 33 ans qui expliqua les avoir reçus de l’ancien lieutenant de Marc Dutroux.
Il mouilla aussi d’autres co-détenus qui, comme Lelièvre, nièrent avoir le moindre rapport avec ce cannabis. Aucun d’entre eux ne fit d’ailleurs l’objet de poursuites mais Lelièvre, furieux d’être accusé alors qu’il avait entrepris devant le TAP (tribunal d’application des peines) une action visant à obtenir une détention limitée, étape préalable à une éventuelle libération conditionnelle, déposa plainte pour dénonciation calomnieuse.
Vous l'avez lu dans notre édition du 22octobre. Le ministère public épousa sa thèse et requit un minimum d'un an de prison pour le prévenu qui maintint ses accusations. Le tribunal estime qu'il ne peut établir l'élément intentionnel dans les affirmations de l'intéressé. Il est donc acquitté de la prévention de dénonciation calomnieuse.
Par contre, Fabrice D. est condamné à six mois de prison pour détention de stups.