Vers une aide psychiatrique à domicile ?
Le «Projet 107», une aide psychiatrique à domicile, a été examiné lors de la réunion conjointe Ville-CPAS.Explications de Jean-Luc Hoebanx.
Publié le 16-11-2013 à 06h00
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Coordinateur du «Réseau de santé mentale du Hainaut occidental», Jean-Luc Hoebanx a présenté aux conseillers communaux et du CPAS le «Projet 107». Ceux-ci devront se positionner sur une éventuelle adhésion d'Antoing à ce réseau de soins psychiatriques à domicile, une décision qui sera prise en décembre prochain lors d'un prochain conseil. Avant le lancement du «Projet 107», un certain nombre de problèmes était évident dont un manque de coordination des lieux d'hospitalisation psychiatrique de crise, l'absence d'un service de soins psychiatriques à domicile, un accueil et une permanence de crise inexistants, un manque de logements bon marché pour les personnes seules… On constatait aussi un manque de places en habitations protégées, un manque de places en MSP (maisons de soins psychiatriques), un manque d'effectifs pour la prise en charge des patients à domicile mais aussi des services psychiatriques aigus encombrés. La mise en place du «Projet 107» permet à présent de pallier un certain nombre de ces problèmes ou de ces carences. «Il y a eu une vaste réforme des soins psychiatriques visant à faire autre chose que de placer des patients dans leurs lits. L'objectif était de faire de la psychiatrie à domicile. La zone d'action du Hainaut occidental a été scindée en deux parties. L'ouest du HO regroupe les communes de Comines, Mouscron, Estaimpuis, Pecq, Celles, Tournai, Brunehaut et Antoing. Brunehaut et Antoing ont cependant le choix de rejoindre la zone de Leuze-Mons puisqu'il existe un centre de soins psychiatriques à Saint-Jean de Dieu à Leuze. Ces mêmes communes peuvent aussi opter pour les centres de Tournai et de Wez», a précisé M.Hoebanx.
Partenaire du réseau ?
S'inscrivant dans la réforme des soins de santé mentale, le «RSMHO» a pour objectif une meilleure coordination des différents soins et services dont les usagers ont besoin pour améliorer leur santé mentale ainsi que la mise en place de soins psychiatriques individualisés au domicile des usagers qui le souhaitent. Pour ces soins à domicile, les équipes mobiles se composent de psychiatres, de psychologues, d'assistants sociaux, d'infirmiers, d'éducateurs et d'aides-soignants, ayant tous une expérience dans le domaine de la psychiatrie. Ceux-ci se rendent chez les personnes en souffrance psychique afin de leur offrir un accompagnement et des soins personnalisés. L'objectif est d'éviter l'hospitalisation. «Qu'attendez-vous de nous?», a demandé Samuel Vincent en fin d'exposé. «Comme Tournai et Mouscron, on aimerait qu'Antoing soit partenaire du réseau d'autant qu'il y a différents patients sur le territoire d'Antoing. La convention de collaboration permet de connaître le projet, ce qui est fait, de diffuser projet et de participer à la construction de ce réseau», a précisé l'orateur. «Quel est le coût?», a demandé Jean-Bernard Vivier. «Il ne faut rien payer. Au contraire, les partenaires sont défrayés. À ce jour, sur les 750 demandes d'aide, 80% ont été suivies», a conclu M.Hoebanx.
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